Dimanche 28 juillet, la peine d’emprisonnement de l’adolescente palestinien Ahed Tamimi et de sa mère, accusés d’avoir attaqué des soldats au début de l’année, arrive à son terme.
Le bureau du procureur militaire l’a accusée d’avoir attaqué des militaires dans des circonstances aggravantes et d’entraver l’exercice des fonctions des soldats.
Trois résidents du village de Nabi Saleh ont été arrêtés les 19 et 20 décembre en raison d’une vidéo montrant leur attaque contre le capitaine et le soldat de Tsahal se tenant dans la cour de la maison de Tamimi. Les militaires ont stoïquement subi une attaque féminine, sans recours à des représailles.
Ahed et Nariman Tamimi ont été condamnés à plusieurs mois de prison, au cours desquels la jeune fille aux cheveux roux est devenue un symbole de résistance aux «occupants» de l’autonomie palestinienne. Dans les villes de Judée Samarie, des affiches avec son visage pendent à chaque pas : » Soutenez notre héroïne, emprisonnée uniquement pour avoir poussé un soldat. »
Dimanche, la mère et la fille de la famille Tamimi seront emmenées à l’Autorité palestinienne par le passage frontalier de Tulkarem et la fille ira immédiatement à une conférence dans le village bédouin de Khan al-Ahmar, qui doit être démoli selon les médias arabes.
Mais en attendant, nous n’avons aucune confirmation de cette libération côté israélien qui n’a pas besoin en ce moment de plus d’incitation palestinienne dans le pays.