Encore une fois, derrière l’étiquette « aide humanitaire », c’est une vaste opération de contrebande qui a été mise au jour. Deux camions censés livrer de l’aide à Gaza ont été interceptés au passage de Kissoufim. À l’intérieur, pas de nourriture, ni de médicaments, mais des cargaisons massives de tabac et de cigarettes, évaluées à plusieurs centaines de milliers de shekels.
Des chauffeurs en mission douteuse
Les deux conducteurs, habitants de Dabbouriya et Zarzir, ont été arrêtés par la police du district sud et confiés aux enquêteurs de la brigade criminelle. Les véhicules ont ensuite été fouillés par les services des douanes, révélant une contrebande organisée et soigneusement dissimulée. Comme l’explique la police, « la valeur marchande des cigarettes à Gaza est multipliée par dix », ce qui explique l’intérêt lucratif de telles filières.
Fait surprenant : malgré la gravité des faits, les deux chauffeurs ont été relâchés sous conditions restrictives, officiellement pour « faciliter la poursuite de l’enquête ». Une décision qui ne manque pas de soulever des interrogations, surtout dans un contexte où les réseaux d’approvisionnement illégal vers le Hamas se multiplient.
Un schéma déjà bien connu
Ce n’est pas la première fois que des camions « humanitaires » se transforment en chevaux de Troie. Depuis le 7 octobre, plusieurs chauffeurs arrêtés au même type de points de passage se sont révélés être liés à des activités terroristes. Le Shin Bet a déjà mis en garde : certains convois ne transportent pas seulement du tabac ou de l’alcool, mais parfois des composants électroniques, des produits chimiques ou des armes dissimulées.
En clair, ce qui est présenté comme une opération « de solidarité » est souvent une couverture pour des trafics qui financent directement le Hamas.
La faille des largages aériens
Parallèlement aux convois routiers, l’« aide humanitaire » arrive désormais aussi du ciel, parachutée par des avions étrangers directement sur Gaza – sans aucun contrôle israélien. Or, cette méthode pose deux problèmes majeurs. D’abord, l’absence de vérification ouvre la porte à toutes les dérives. Ensuite, ces vols permettent aux pays impliqués de réaliser des images aériennes haute résolution de la bande de Gaza. Des clichés qui, selon plusieurs analystes, pourraient finir dans les mains du Hamas.
Israël, bouclier malgré lui
Le paradoxe est frappant : Israël est accusé sur la scène internationale de « bloquer l’aide », alors qu’il est le seul acteur à en contrôler réellement la teneur. Sans ses inspections, les convois seraient un tapis rouge offert à la contrebande et au terrorisme. Et quand certains pays occidentaux contournent ces contrôles au nom de la « compassion », ils deviennent, volontairement ou non, complices de la corruption et de la propagande du Hamas.
Un rappel à la réalité
Le cas de ces camions démontre à quel point la guerre ne se joue pas uniquement sur le terrain militaire, mais aussi sur celui de la logistique et du contrôle économique. Chaque caisse de cigarettes qui entre à Gaza n’est pas seulement une affaire de commerce noir : c’est un moyen de renforcer les caisses du Hamas, qui taxe tout ce qui circule dans l’enclave.
Ceux qui crient au « blocus inhumain » oublient que le problème n’est pas le manque de flux entrants, mais la destination finale de ces flux. Comme le souligne Infos-Israel.News, « le Hamas vit de détournements, pas de productions ».
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👉 Contexte : Wikipedia – Hamas, Wikipedia – Bande de Gaza
En définitive, chaque « cargaison humanitaire » interceptée rappelle la même vérité : tant que le Hamas contrôle Gaza, l’aide internationale ne nourrit pas les civils, mais les circuits parallèles du terrorisme.
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