Scène de chaos à la canadienne : après avoir annoncé fièrement la reprise progressive de ses vols dimanche soir, la compagnie Air Canada a dû faire machine arrière. Raison ? Les stewards et hôtesses de l’air ont refusé de reprendre le travail, défiant de front la décision du tribunal du travail qui leur ordonnait de mettre fin à la grève. Résultat : près de 240 vols annulés en une seule journée, et des milliers de passagers livrés à leur frustration estivale.
Un bras de fer juridique et social
La Commission canadienne des relations industrielles (CIRB) avait pourtant statué : la grève devait cesser immédiatement, et les équipages reprendre du service. Mais l’union syndicale des PNC (CUPE) a appelé ses membres à ignorer l’ordre judiciaire. Une démonstration de force rare dans un pays connu pour son sens du compromis.
« Pas question de céder », martèle le syndicat, accusant la direction de mépris envers les conditions de travail. Pour Air Canada, la pilule est amère : l’entreprise, déjà malmenée par des années de pertes liées à la pandémie et à la concurrence low cost, se retrouve piégée par ses propres équipages.
Des passagers pris en otage
Pour les voyageurs, c’est un cauchemar bien concret : files interminables, nuits coincées dans les terminaux et vacances envolées. La compagnie demande instamment aux passagers dont le vol a été annulé de ne pas se rendre à l’aéroport sans confirmation d’une solution alternative. Trois options sont proposées : remboursement intégral, crédit voyage ou réacheminement par d’autres compagnies – mais en plein mois d’août, trouver une place libre relève de la loterie.
Une reprise annoncée, mais sous conditions
La direction d’Air Canada assure que les vols devraient reprendre ce lundi soir, mais uniquement si le personnel navigant se plie enfin à la décision du tribunal. Pour l’instant, seuls les vols opérés par Air Canada Express – sous-traités aux compagnies Jazz et PAL – continuent de fonctionner normalement.
Une image écornée à l’international
La crise dépasse le simple cadre social : elle ternit la réputation d’Air Canada auprès des voyageurs internationaux, en particulier sur l’axe transatlantique. Les liaisons vers l’Europe et Israël, déjà sous tension, risquent d’être affectées durablement. Quand une compagnie nationale se retrouve incapable de faire appliquer une décision judiciaire à son propre personnel, c’est tout un pays qui voit sa crédibilité entamée.
Le contraste avec Israël
En Israël, on regarde ce chaos avec un brin de sarcasme. Tsahal planifie des opérations millimétrées à Gaza, Trump négocie au Moyen-Orient, et pendant ce temps, le Canada s’embourbe… dans des vols cloués au sol par des stewards en colère. Une illustration, au fond, des différences de priorités entre un pays confronté à des menaces existentielles et un autre empêtré dans des conflits syndicaux.
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