Air Force One survole la place des Otages : le ciel d’Israël accueille Trump et la liberté retrouvée

À 9h36 précises, le rugissement des moteurs d’Air Force One a résonné dans le ciel de Tel-Aviv. L’avion présidentiel américain, transportant Donald Trump, a survolé lentement la place des Otages, ce carré symbolique devenu, depuis deux ans, le cœur battant de la solidarité israélienne.
Quelques minutes plus tard, à 9h46, l’appareil se posait sur la piste de l’aéroport Ben-Gourion. À bord, le président américain suivait en direct sur les écrans l’avancée des convois du CICR ramenant les premiers Israéliens libérés de Gaza.

Le monde entier retenait son souffle. Israël, lui, respirait à nouveau.

“Welcome to Israel, Mr. President”

À 9h38, Amir Tsarfati, analyste israélien proche du renseignement militaire, écrivait sur ses canaux :

“Welcome to Israel, Mr. President.”

Au même moment, des milliers d’Israéliens levaient les yeux vers le ciel. Au-dessus de Tel-Aviv, les passants reconnaissaient le Boeing bleu et blanc, escorté par deux F-35 de l’armée de l’air israélienne. Les sirènes de la police, les drapeaux américains et israéliens agités par la foule donnaient à la scène un air de libération nationale.
“All is ready”, écrivait encore Tsarfati à 9h50 – phrase simple mais lourde de sens : tout était prêt, le sol comme le ciel, pour accueillir celui que de nombreux Israéliens considèrent comme l’architecte de leur délivrance.

Tel-Aviv vue du ciel : une image de renaissance

Quelques minutes avant l’atterrissage, Trump avait observé depuis le hublot les toits de Tel-Aviv, baignés dans une lumière matinale éclatante. Sur la plage, le gigantesque message “Thank You Trump”, visible depuis les airs, scintillait en lettres tracées dans le sable.
(source : Reuters)

À proximité de la place des Otages, des familles brandissaient les portraits de leurs proches revenus de captivité ou encore retenus à Gaza.
L’émotion était palpable. Des soldats en repos, des enfants vêtus de bleu et blanc, des vieillards en larmes : tout un peuple tourné vers un ciel qui, pour la première fois depuis le 7 octobre 2023, ne menaçait plus mais protégeait.

Le symbole d’une alliance céleste

Ce survol n’était pas un hasard. Il avait été planifié en coordination entre le Shabak, l’armée de l’air israélienne et les services américains. Selon la Maison Blanche, Trump avait demandé expressément que le passage d’Air Force One coïncide avec la libération des premiers otages et le moment où Israël “verrait ses enfants revenir à la vie”.

“Je voulais que le monde voie ce que la victoire de la liberté signifie dans le ciel d’Israël”, aurait confié le président américain à ses conseillers, selon The Jerusalem Post.
(source : The Jerusalem Post)

Pour de nombreux Israéliens, cette image d’Air Force One glissant au-dessus de Tel-Aviv restera comme un écho moderne de la prophétie d’Isaïe : “Le Seigneur ramènera tes fils de loin, sur des ailes d’aigles.”
C’est ainsi que les commentateurs des chaînes israéliennes ont salué le moment, y voyant “un baiser du ciel” après deux années de guerre et de deuil.

Une coordination millimétrée

Sur le tarmac, le dispositif de sécurité atteignait des niveaux rarement observés :
plus de 1 000 agents du Shin Bet, des unités spéciales de Tsahal positionnées aux abords, et un protocole de sécurité aérienne partagé entre Washington et Jérusalem.
“All is ready” signifiait aussi que les otages étaient en sécurité, que la piste était dégagée et que le timing parfait liait deux victoires en une seule : la diplomatie et la vie.

Trump, en descendant de l’avion, a salué la garde d’honneur d’un geste bref, puis a murmuré :

“Ce ciel appartient à la liberté.”
Des mots simples, mais qui ont fait écho à la ferveur d’un peuple qui, depuis deux ans, priait pour revoir ses enfants revenir d’entre les ombres.

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Un moment d’éternité pour Israël

Ce survol au-dessus de la place des Otages a cristallisé la réconciliation d’Israël avec lui-même.
Les drapeaux, les prières, les larmes et la fierté se sont confondus dans un seul élan : celui d’un pays qui ne renonce jamais.
Tel-Aviv, ville symbole de modernité et de résilience, a vu passer au-dessus d’elle un avion venu rappeler que la liberté n’est jamais un don, mais toujours une conquête.


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