Le Tehran Times, associé à la République islamique, a publié hier (mardi) un article indiquant la possibilité que le président syrien Abu Muhammad al-Julani, également connu sous le nom d’Ahmad al-Sharaa, soit en fait un agent néfaste du Mossad .

Les auteurs soulignent que ses origines sont inconnues et qu’il n’existe aucune documentation claire sur son parcours, de la vie civile à la tête du Front al-Nosra. Son nom d’origine semble être Ahmad al-Sharaa, mais de nombreux détails sur sa vie, notamment son ascension dans les rangs du djihad mondial, restent obscurs.

Selon les Iraniens, Al-Julani a agi avec prudence envers Israël au fil des ans, ce qui le distingue des autres organisations djihadistes. Bien qu’à un moment donné, ses forces aient effectivement contrôlé la bande adjacente à la frontière israélienne dans le Golan syrien, elles se sont toujours abstenues de tirer sur Israël ou de s’impliquer dans le conflit.

En outre, selon le rapport, des militants de son organisation ont été soignés dans des hôpitaux du nord d’Israël entre 2014 et 2018, ce qu’Israël a défini comme une mesure humanitaire, mais du point de vue de Téhéran, cela indique des liens opérationnels.

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Les soupçons ont été renforcés par les documents et objets personnels de l’espion Eli Cohen, qui ont récemment été transférés au Mossad depuis des archives syriennes secrètes, une opération qui, selon Téhéran, n’aurait pas pu être menée à bien sans la coopération du régime.