Alerte à Moscou : un sénateur américain menace Poutine d’un « jour 51 à l’iranienne »

La tension entre Washington et Moscou vient de franchir un nouveau seuil. Le sénateur républicain Lindsey Graham a lancé mardi une menace inhabituelle et explicite à l’encontre du Kremlin, dans le sillage des mesures annoncées par le président Donald Trump face à l’agression russe en Ukraine. Sur le réseau X, Graham a écrit : « Si Poutine ou d’autres se demandent ce qui se passera au jour 51, je leur suggère d’appeler l’Ayatollah. »

Cette phrase sibylline mais lourde de sous-entendus fait écho à l’ultimatum récemment fixé par Trump : si la Russie ne met pas fin à la guerre en Ukraine dans les 50 jours, les États-Unis imposeront des taxes douanières pouvant aller jusqu’à 100 % sur les pays qui achètent du pétrole russe à prix cassé. Washington transférera également des armes américaines à l’Ukraine via ses partenaires de l’OTAN, financées par l’Europe.

Lindsey Graham, l’un des faucons républicains les plus proches de Trump en matière de politique étrangère, a salué cette approche intransigeante. Il a souligné que « cela frappe Poutine à son point le plus vulnérable : l’économie du pétrole. » Et d’avertir : « Si j’étais un pays qui achète du pétrole russe bon marché et soutient ainsi la machine de guerre de Poutine, je prendrais les avertissements du président Trump très au sérieux. »

Mais la mention de l’Iran dans le tweet de Graham n’est pas anodine. Elle renvoie implicitement à la politique américaine de sanctions extrêmes contre Téhéran et à la stratégie de pression maximale déjà déployée contre la République islamique sous la première présidence Trump. L’allusion laisse entendre que le même sort – ou pire – pourrait être réservé à la Russie si elle persiste dans son aventure militaire.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei, qualifié par Graham d’« archi-terroriste », incarne dans cette métaphore le modèle du régime étranglé par les sanctions et la pression militaire. Un parallèle qui sonne comme une menace de chaos économique et de mise au ban internationale pour Moscou, en cas de refus de se soumettre à l’ultimatum de Trump.

Cette nouvelle escalade verbale intervient alors que les relations entre Washington et Moscou sont au plus bas, mais elle vise aussi les capitales européennes et asiatiques qui continuent à commercer avec la Russie, notamment en matière énergétique.

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