Des responsables de l’opposition syrienne auraient déclaré que 18 Iraniens, dont un haut responsable militaire des Gardiens de la Révolution, faisaient partie d’au moins 26 personnes tuées dans des explosions qui ont secoué des sites militaires syriens près des villes de Hama et d’Alep dimanche soir.
Le bilan non confirmé de la mort des Iraniens a été enregistré par des sources soutenues par les rebelles, selon Radio Israël.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé au Royaume-Uni, a déclaré que 26 combattants pro-régime, y compris des Iraniens, ont été tués. D’autres médias liés à l’opposition ont donné le nombre de 38 victimes.
Alors que certaines sources ont blâmé Israël pour les frappes, le site d’information syrien Tishreen a déclaré dimanche que les raids ont été menés par les forces américaines et britanniques. Les troupes occidentales ont lancé à partir de bases militaires dans le nord de la Jordanie neuf missiles balistiques qui ont touché des bases syriennes près d’Alep et de Hama, a annoncé le média sur sa page Facebook.
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D’autres médias ont affirmé que les attaques avaient été perpétrées par des avions de chasse, et des sources liées au Hezbollah et d’autres organes du régime ont attribué ces frappes à Israël.
Il n’y avait aucune déclaration officielle des États-Unis ou de la Grande-Bretagne au sujet de l’attaque. En règle générale, l’armée de l’air israélienne ne commente pas ses activités à l’étranger.
L’agence de presse officielle SANA a rapporté que certains « missiles ennemis » visaient les positions militaires du régime syrien dans les provinces de Hama et d’Alep, sans identifier les attaquants.
Données cartographiques © 2018 Google, ORION-ME Imagerie © 2018 TerraMetrics
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a confirmé le tir de missiles, ajoutant que des « éléments iraniens » étaient stationnés sur deux des bases visées. L’Observatoire n’a pas pu immédiatement confirmer s’il y avait eu des victimes, ni qui était responsable des frappes de missiles.
La base de Hama abritait un dépôt d’armes, ce qui explique la taille et l’intensité de l’explosion, qui pouvait être observée à des kilomètres de distance et qui aurait été enregistrée sur des sismographes dans la région.
Le porte-parole de l’Orient a noté que la base était connue pour être le quartier général des miliciens iraniens et qu’elle avait été « fortement impliquée » dans les attaques contre les forces rebelles de la région.
Plus tôt ce mois-ci, sept militaires iraniens ont été tués dans une frappe aérienne sur la base aérienne T4 de la Syrie à Homs. La Syrie, l’Iran et la Russie ont blâmé Israël pour cette attaque. Israël ne l’a ni confirmé ni démenti.
Plus tôt dimanche, le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a déclaré qu’Israël maintiendrait son droit d’opérer en Syrie contre toute menace, et ne serait pas découragé si la Russie fournissait aux Syriens des systèmes de défense aérienne avancés. Il a ajouté qu’Israël ne reculerait devant rien pour empêcher l’Iran d’utiliser le territoire syrien comme base pour attaquer Israël.
« Nous allons maintenir la liberté d’opération dans toute la Syrie », a déclaré Liberman, interrogé sur la Russie équipant la Syrie de systèmes avancés.
Israël a maintes fois exprimé sa crainte que, tout en essayant de livrer des armes avancées au groupe terroriste libanais Hezbollah, l’Iran utilise les troubles en Syrie comme moyen d’établir des bases opérationnelles avancées qui pourraient être utilisées pour lancer des attaques à la roquette et autres actions militaires contre Israël.
M. Liberman a déclaré : « Israel empêchera à tout prix l’Iran d’établir une base avancée en Syrie ».
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