L’homme serait âgé de 19 ans, il a tué trois personnes ce jeudi 25 avril sur la voie publique à Istres. Parmi les victimes, il y a une personne blessée. Le suspect aurait tiré sur la voie publique avec un fusil à pompe vers 14 heures. Le nombre de balles était important vu le nombre d’impact sur les voitures.
Selon Maritima.info, les trois victimes de la fusillade seraient deux piétons, tous les deux originaire d’Istres : un homme de plus de 50 ans, riverain du quartier, et le fils du président du club de tennis istréen, âgé de 35 ans, qui tous deux bricolaient dans leur jardin, ainsi qu’un jeune automobiliste qui passait par là au moment de la fusillade.
Une femme de 55 ans aurait été légèrement blessée, touchée à l’oreille. Elle se serait rendue directement au commissariat. Des impacts ont aussi été retrouvés sur d’autres véhicules, dont les occupants sont indemnes.
La fusillade a duré quelques minutes. Avant le drame, le tireur se serait présenté au commissariat, sans que rien ne se passe. Il aurait braqué une dame à la sortie, avant de lui voler sa voiture pour se rendre sur les lieux de la fusillade où les coups de feu fatals ont été portés.
Selon RTL, l’homme a tiré sur ses victimes au hasard. Les policiers de la ville l’ont interpellé et il leur a dit appartenir au mouvement terroriste d’Al-Qaïda. Il serait connu par des services de police pour de la « petite délinquance. »
Selon la police, la piste du règlement de compte n’est pas privilégiée. La brigade criminelle de la police judiciaire et le préfet de police des Bouches-du-Rhône sont sur place.
Selon le Figaro, l’homme était connu pour avoir été traité dans des services psychiatriques, il n’apparaît pas dans les fichiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Des sources informées précisent qu’il aurait fourni le nom d’un prétendu complice, dont l’identité fait l’objet de vérifications.
Depuis la Chine, où il est en visite d’État, le président de la République, François Hollande, a fait part de sa «vive émotion» et a «immédiatement» demandé à Manuel Valls de se rendre sur place. Le ministre de l’Intérieur devait y rester au moins une partie de la soirée, en compagnie de Jean-Paul Bonnetain, préfet de police des Bouches-du-Rhône. «Les faits sont encore assez chauds et nous creusons toutes les pistes afin de fermer une à une les portes et ne rien laisser au hasard», précise un policier. »