La soirée de samedi a été marquée par deux révélations explosives qui confirment la montée en puissance de l’axe Iran-Houthis et sa volonté d’encercler Israël et l’Occident.
🔴 Un missile yéménite à têtes multiples ?
Pour la première fois, l’armée de l’air israélienne analyse la trajectoire d’un missile balistique tiré depuis le Yémen qui aurait comporté trois ogives se séparant en vol. Si cette donnée est confirmée, il s’agirait d’un bond technologique majeur pour les Houthis, soutenus directement par Téhéran. L’arme a explosé au-dessus du centre du pays sans faire de victimes, mais les dégâts matériels et surtout la portée stratégique inquiètent : Israël n’affronte plus seulement un tir isolé, mais potentiellement des missiles à fragmentation capables de saturer le Dôme de Fer.
🔴 L’Iran exporte ses usines d’armement
Dans le même temps, le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh, a admis que Téhéran avait commencé à implanter des centres de production d’armes dans plusieurs pays étrangers. Sans les nommer, il a laissé entendre que la Russie et le Venezuela figurent déjà parmi les hôtes de ces projets. Quatre jours plus tôt, l’Iran avait signé des accords militaires avec l’Arménie, ouvrant la possibilité d’une coopération industrielle aux portes du Caucase.
Ces annonces illustrent une stratégie claire : transformer l’Iran en fournisseur mondial d’armes et démultiplier ses points d’appui. Pour Israël, cela signifie que la guerre n’est pas seulement locale à Gaza ou au Liban, mais qu’elle s’inscrit dans une confrontation globale où Téhéran construit méthodiquement son réseau de bases, d’usines et de milices.
À Jérusalem, les analystes rappellent que chaque nouveau développement iranien doit être pris au sérieux. De la Syrie à l’Amérique latine, l’Iran se projette désormais comme une puissance révolutionnaire capable de frapper loin, en s’appuyant sur des alliés hostiles à l’Occident.
Pour Israël, la conclusion est sans appel : le front est désormais mondial. Gaza, Beyrouth, Sanaa, Téhéran, Caracas et Moscou appartiennent à une même carte stratégique. Et face à cette coalition des dictatures, Israël demeure la première ligne de défense du monde libre.
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