Alerte stratégique : la menace venue de Chypre du Nord est désormais une affaire israélienne

Alors que l’Europe ferme les yeux sur l’occupation turque illégale de Chypre du Nord depuis 1974, une réalité bien plus dangereuse est en train de se dessiner sous nos radars : cette région disputée est devenue une base avancée pour la projection militaire, le renseignement et le terrorisme soutenu par Ankara et Téhéran — avec Israël dans la ligne de mire. Ce qui était autrefois considéré comme un différend gréco-turc périphérique devient aujourd’hui un problème israélien direct.

L’installation de bases de missiles balistiques dans les régions de Kyrenia et Famagouste, désormais prêtes à accueillir les redoutables missiles turcs Tayfun, place Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa sous la menace d’une frappe directe en provenance d’un territoire situé à moins de 570 kilomètres. Pour la première fois dans l’histoire de la région, la Turquie s’arroge une capacité balistique opérationnelle et frontalière contre Israël — une transformation majeure de l’équilibre stratégique en Méditerranée.

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Mais le danger ne s’arrête pas là. Le territoire occupé de Chypre du Nord s’est transformé en un no man’s land juridique, un refuge pour les milices et services secrets hostiles à Israël. Des documents saisis à Gaza lors de l’opération Gardien des Murailles (2021) et durant la guerre Épées de fer (2023–2025) ont mis au jour un projet conjoint du Hamas et du Corps des Gardiens de la Révolution islamique iranienne visant à établir une cellule opérationnelle terroriste à Chypre du Nord. Leur mission ? Organiser des attaques ciblées contre des Israéliens en Europe.

En 2023, une cellule du Corps al-Qods iranien a d’ailleurs été repérée dans la région, planifiant des attentats contre des cibles juives en Europe occidentale. La présence d’installations turques de cybersurveillance dans la zone permet également l’interception de communications militaires israéliennes, accentuant l’asymétrie de l’information.

Une menace balistique directe contre Israël… tolérée par l’UE

Pendant que l’Union européenne ferme les yeux sur l’occupation turque d’un territoire de l’un de ses membres officiels (Chypre), elle continue de financer Ankara via des accords de sécurité et des programmes de coopération. Cette hypocrisie stratégique, doublée d’un silence assourdissant sur les violations turques du droit international, fragilise non seulement la Grèce et Chypre, mais aussi Israël.

Le drone Bayraktar TB2 et l’avion sans pilote Akıncı, opérés depuis la base de Lefkoniko (ancien aéroport militaire reconverti), permettent des interventions éclair, bien plus rapides que depuis la Turquie continentale. Ces plateformes peuvent frapper des navires israéliens, des plateformes gazières et des infrastructures énergétiques en quelques minutes.

Sans surveillance internationale, Chypre du Nord est aussi devenue une plaque tournante pour la blanchisserie géopolitique : blanchiment d’argent iranien et turc, financement de réseaux du Hamas, contournement des sanctions occidentales. Les sociétés-écrans qui y fleurissent financent silencieusement l’ennemi juré d’Israël.

Vers un scénario de rupture : le “Zahm Poséidon” ?

Israël ne vise pas une guerre frontale avec Ankara. Mais l’existence d’un plan de riposte conjoint avec la Grèce et la République de Chypre devient inévitable si la situation s’aggrave. Un plan nommé officieusement Zahm Poséidon, en référence au dieu grec de la mer, prévoirait :

  • la neutralisation immédiate des renforts turcs par voie maritime et aérienne ;
  • la destruction des défenses anti-aériennes turques à Chypre du Nord ;
  • la désactivation des infrastructures de renseignement électronique ;
  • et, en phase finale, le démantèlement des forces d’occupation turques.

La stratégie consiste à envoyer un message clair : le Levant n’est pas un terrain de jeu pour la néo-Ottomanie d’Erdogan ni un canal pour l’expansion de l’axe Téhéran-Ankara-Doha.

📌 Sur le missile balistique Tayfun :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tayfun_(missile)
📌 Sur le programme “Patrie bleue” turc :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mavi_Vatan

Le réveil stratégique est désormais vital

Tant qu’Israël n’agit pas, l’ennemi se renforce — en toute légitimité apparente. Et pendant que le Hamas et l’Iran testent leurs drones et leurs réseaux de blanchiment en Méditerranée orientale, l’Europe se montre plus préoccupée par la vente de fromage chypriote que par la prolifération balistique à 500 km de ses frontières. Cette passivité est dangereuse.

La Turquie construit déjà un réacteur nucléaire à Akkuyu, sur la côte méditerranéenne, avec l’appui de Moscou. Si Israël a pu frapper en Iran, il doit être clair qu’il saura aussi neutraliser toute menace balistique naissante à ses portes.

Israël n’a pas besoin d’un nouveau front nord-ouest. Mais s’il se forme, il devra être fermé avec force. Le silence stratégique n’est plus une option.

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