« J’ai décidé de faire mon Alya pour épargner ma famille de l’assimilation et vivre dans mon pays », cette phrase fait souvent partie de l’une des raisons des Olim de quitter leur pays pour Israël. Mais ces nouvelles données publiques font froid dans le dos, quand nous nous rendons compte que la moitié si ce n’est plus, des immigrants ne sont pas juifs !
Imaginez, votre fils tomber amoureux d’une jeune Olim qui pense être Juive mais qui en fait ne l’est pas ? Nous n’allons pas faire débat sur le racisme ou pas, car ce n’est pas le cas, Israël reste le pays le plus ouvert et toutes les religions y sont acceptées, contrairement aux pays arabes voisins, mais l’assimilation est pour le peuple Juif le début de la fin… car elle empêche ce peuple qui a été constamment menacé de disparition de conserver son identité Juive car c’est seulement, en préservant le mariage entre Juifs comme le font aussi les Druzes, par exemple, ou les Roumains que l’identité du peuple vivra.
Alors imaginez, faire votre alya et découvrir qu’en 2018, plus de la moitié des personnes ayant immigré en Israël ne sont pas reconnues comme juives par la Halakha (loi juive) et par le Rabbinat du pays qui ne fait que son travail, car pour rappel, le judaïsme est contre le prosélytisme, car seul les gens sans aucun intérêt ont le droit de devenir Juif, car en effet, ceux qui le font pour se marier avec un Juif (ve) ou pour habiter en Israël, n’ont pas le droit, car se convertir au sein du judaïsme est une affaire sérieuse et honnête envers D… et pas une affaire d’intérêt.
Revenons à nos Olim… selon les données publiées par le Bureau central des statistiques d’Israël, la population du pays a augmenté de 173 600 personnes l’année dernière. Il y avait un surplus net de 32 600 nouveaux immigrants. Seuls 39% des immigrants sont reconnus comme juifs, contre 54% qui sont classés comme «autres».
La plupart d’entre eux avaient le droit de s’installer en Israël en vertu de la loi sur le retour, en raison de leur ancêtre juif. Les 7% restants sont des Arabes. En comparaison, en 2017, 52% des immigrants étaient reconnus comme juifs. Nous pouvons avoir un ancêtre Juif et ne pas être Juif, car seul cet « ADN » ne passe par la mère, et non le père !
Qui sont ces immigrants ?
– Russie
– Ukraine
– France
– États-Unis
Ils ont un lien avec une « identité juive » mais rejoignent les milliers d’Israéliens enregistrés comme « sans religion » par le ministère de l’Intérieur. Il sont entre 300 000 et 400 000, et ce nombre ne fait qu’augmenter en raison de la croissance naturelle et de l’immi-gration.
Dans cette situation, les plus laïcs vont attaquer le Rabbinat en disant qu’ils sont la cause car ils ne veulent pas donner le titre de Juif en les convertissant, mais le Rabbinat reste un rabbinat et fait sont travail en respectant la Loi Juive et pas la Loi des gens, ou d’un pays qui n’a pas anticipé les conséquences d’une « loi de retour » douteuse, vu que des gens qui ne sont pas juifs peuvent profiter aussi de cette « loi du retour ».
Du coups, tout le monde souffre, ces personnes « sans religion » ne peuvent pas se marier avec l’autorisation du rabbinat, car elles ne sont pas reconnues comme juives par la Halakha et se voient donc refuser un droit fondamental en tant que citoyens.
Dans les rares cas où les deux partenaires sont répertoriés comme «sans religion», ils peuvent se marier en Israël par le biais d’un mariage civil, conformément à la loi de 2010. Mais cela dépend toutefois du rabbinat, qui doit confirmer d’abord que les deux parties ne sont définitivement pas juives.