Amazon achemine des fonds vers une « organisation caritative » salafiste dirigée par un érudit islamique qualifié de « l’un des hommes les plus dangereux en Grande-Bretagne » par les contre-extrémistes, a déclaré un journal britannique.
Le géant de la vente au détail dirigé par Jeff Bezos a confié à la Fondation pour la recherche et le développement musulman (MRDF) fondée par Haitham al-Haddad, d’origine saoudienne, son programme Amazon Smile, qui permet aux clients de donner un pourcentage de leurs achats à une organisation caritative, selon une enquête du Times.
Al-Haddad a été qualifié de «dangereux» par le groupe de réflexion Quilliam sur la lutte contre l’extrémisme et «misogyne, raciste et homophobe» par la commissaire du gouvernement britannique Sara Khan.
Une série de déclarations controversées de la part d’un érudit salafiste – une diplômée en droit islamique de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres – a été compilée par le Times afin de faire avancer un éventail de points de vue inconditionnels.
Celles-ci incluent notamment des affirmations selon lesquelles des femmes adultères devraient être lapidées à mort et qu’il a en fait reçu «de nombreuses demandes de femmes occidentales… me suppliant de les aider à trouver le chemin qui les mènerait à la lapidation» afin de pouvoir «Évitez les punitions dans l’au-delà» – bien qu’il ne soit pas révélé s’il a effectivement facilité des exécutions volontaires de ce type.
«C’est la punition islamique. Que veut le gouvernement britannique ? Veulent-ils que les musulmans changent leurs croyances ? » A-t-il demandé.