Dans le chaos du conflit de cet été lors de l’opération « Rocher Puissant », le Hamas  a octroyé à ses forces de sécurité toute liberté pour mener des horribles abus, assimilables à des crimes de guerre. »
 Le Hamas a exécuté au moins 23 « collaborateurs présumés » d’Israël au cours de l’opération anti-terroriste de l’été dernier, Amnesty International a dévoilé ce mardi soir des documents inédits.
Alyaexpress-News a précédemment rapporté des exécutions du Hamas, cet été.  Les accusations sont sans surprise pour Israël, mais sont particulièrement importantes parce qu’elles ont été faites par Amnesty, qui jusqu’à l’année dernière presque avec détermination et à plusieurs reprises a condamné Israël pour «crimes de guerre» tout en ignorant les tirs de roquettes du Hamas sur le pays.
Le groupe des droits humains a commencé à se concentrer sur le Hamas l’année dernière en remarquant que l’organisation terroriste n’était pas exactement une victime innocente, mais  a également pris soin d’accuser Israël d’ «indifférence totale» en effectuant des bombardements aériens qui auraient tué des civils.
L’organisation n’a pas constaté que le Hamas a utilisé ses propres résidents comme  boucliers humains. Toutefois, la condamnation de ce mardi pourrait «équilibrer» les accusations portées contre le Hamas avec des accusations contre Israël. Le Hamas a posté des vidéos et des photos montrant l’an dernier des exécutions publiques d’Arabes, devant une mosquée, soupçonnés de collaboration avec Israël.
Le rapport d’Amnesty a été publié quelques heures avant que les terroristes de Gaza aient attaqué Israël avec un missile ce mardi soir. L’armée israélienne a rapidement riposté par des bombardements aériens contre les cibles terroristes. Le rapport incriminant le Hamas a déclaré en partie:

« Dans le chaos du conflit, l’administration de facto du Hamas a octroyé à ses forces de sécurité la liberté de mener des horribles abus, y compris contre les personnes sous sa garde. Ces actions terrifiantes, dont certaines constituent des crimes de guerre, ont été conçues pour se venger et répandre la peur dans la bande de Gaza. Au moins deux des personnes tuées étaient condamnées à des peines d’emprisonnement au moment de leur décès. 

Le porte-parole du Hamas, Mushir al-Masri a dit au New York Times que les accusations d’Amnesty ne sont pas totalement précises parce que le Hamas n’a jamais prétendu accepter « la responsabilité du meurtre de collaborateurs pendant la guerre. » Cela semble vouloir dire, « Si vous ne pouvez pas prouver que nous avons torturés et tués des gens tués, nous sommes innocents ».
 
Le rapport a implicitement tempéré la condamnation précédente d’Israël pour « indifférence totale. »  Il a déclaré catégoriquement que le Hamas a lancé des roquettes et des missiles depuis des zones civiles, y compris les écoles et les hôpitaux.

 

 

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