Amnesty International a exhorté les géants du voyage Airbnb, Booking, Expedia et TripAdvisor à ne pas faire de publicité sur l’hébergement et les loisirs en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est.

La campagne « Halte à l’occupation » a débuté en 2017 et se traduit périodi-quement par certaines actions. Cette fois, le NPO s’adresse aux dirigeants de l’industrie du tourisme, les exhortant à ne pas annoncer leur visite dans les territoires : « L’occupation de la Cisjordanie par Israël, y compris Jérusalem-Est, est régie par le droit international humanitaire, selon lequel les colonies de peuplement israéliennes sont considérées comme illégales ».

Dans son appel, Amnesty International affirme que les sociétés susmention-nées sont impliquées dans des « crimes de guerre ». Répertorié comme une colonie en Judée-Samarie et « l’annexion de Jérusalem-Est, y compris la vieille ville et ses sanctuaires ».

L’organisation appelle le tourisme dans les territoires « exploitation illégale des ressources palestiniennes ».

Les agences de voyages elles-mêmes n’ont pas répondu à l’appel, mais la réaction en Israël a été assez violente.

Le ministre de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a qualifié Amnesty International de « chef de la société antisémite BDS, et il s’agit d’une nouvelle tentative de déformer les faits, de rejeter l’héritage juif et de délégitimer Israël ».

Le ministre du Tourisme, Yariv Levin, a également qualifié l’appel de l’organisation de défense des droits de l’homme de « modèle antisémite ».