Les habitants d’Amona réunis en assemblée générale, mercredi soir ont rejeté le compromis qui avait été négocié par le Premier ministre, le ministre de l’Education et le conseiller juridique du gouvernement.

L’expérience amère du Goush Katif et des promesses non tenues est aujourd’hui d’actualité à Amona…

Ce matin, après le rejet par une majorité d’habitants d’Amona de la proposition de déplacer sur une parcelle voisine, les maisons de la localité, des centaines de personnes sont venues prêter main forte aux résidents dans l’attente d’une évacuation annoncée, sauf compromis de dernière minute ou nouvel avis de la Cour suprême.

La Haute Cour de justice a jugé il y a deux ans que l’avant-poste, construit sur des terrains palestiniens privés, devait être démantelé avant le 25 décembre.

Le rav Haïm Druckman a adressé une lettre aux habitants d’Amona pour exprimer sa solidarité avec ses habitants.

Il les a félicité pour leur combat juste et leur détermination mais leur a tout de même demandé d’accepter le compromis conclu entre le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le ministre de l’Education Naftali Benett et le conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit.

Le rav Druckman leur a expliqué qu’en pesant le pour et le contre, ce compromis représentait un grand pas en avant pour le repeuplement juif global de la Judée-Samarie, grâce à leur abnégation.

En fin de lettre, le rav Druckman exhorte les habitants d’Amona à ne pas user de violence envers les soldats et les policiers.

« Le retour à Sion est un processus qui se déroule pas à pas, et une minorité doit parfois souffrir pour que la majorité en ressorte grandie », a conclu le rav Druckman.