Un homme politique français local est sous enquête par les procureurs de la ville pour des commentaires controversés qu’il a fait sur ses comptes Twitter, y compris la phrase, comme «interdit aux chiens et aux Juifs» et des tweets affichant des mots moqueurs et niant la Shoah.
Ce lundi, les responsables municipaux ont notifié que les procureurs de Montpellier dans le sud de la France sur le compte de Djamel Boumaaz, un ancien membre du parti d’extrême droite du Front National de France, sur le site de la Libération.
Boumaaz, un musulman qui a quitté le parti l’année dernière sur ce qu’il a appelé les sentiments anti-musulmans par le chef du parti Marine Le Pen, a affirmé que quelqu’un avait piraté son compte et affiché les tweets, sur le site de nouvelles Infos H24 .
Selon Libération, dans la description du profil du compte, qui a été arrêté lundi, on pouvait lire: « Interdit aux chiens et aux Juifs ».
Une image en noir et blanc a été postée sur le compte, ce dimanche montrant des cadavres avec le texte: « OK, nous allons en faire en plus car j’ai un tas d’amis juifs. »
Un autre tweet: «Mon fils a fait des cauchemars de votre Holocauste. Je lui ai dit de ne pas avoir peur des choses imaginaires ».
Boumaaz, connaît le négationniste Alain Soral et « humoriste » antisémite Dieudonné. Il a terminé deuxième sur la liste du Front national pour les élections municipales à Montpellier en 2014.
Gilles Clavreul, délégué interministériel de la France pour la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a écrit sur Twitter qu’il a contacté le bureau français du réseau social exigeant la fermeture du compte de Boumaaz pour son discours de haine, ce qui est illégal en vertu du droit français.
La semaine dernière, Le Parisien a rapporté que l’Union de la France des étudiants juifs et l’organisation anti-raciste SOS Racisme a poursuivi Twitter, YouTube et Facebook pour ne pas avoir supprimer les propos antisémites, racistes et homophobes.
Les deux groupes, en collaboration avec SOS Homophobie, ont déclaré que le 31 Mars et le 10 mai, ils ont trouvé 586 exemples de ce type de contenu.
Seulement 4 pour cent du contenu en question a été supprimé par Twitter, 7 pour cent par YouTube et 34 pour cent par Facebook.