La ville de Jat dans le nord d’Israël a une rue portant le nom de « Yasser Arafat », et ce choix (ou pas) a suscité l’indignation chez certains combattants de l’armée de réserve.
Liran Barouh, ancien combattant qui a été blessé lors d’opérations, a raconté comment il a découvert le nom de l’ancien président de l’Autorité palestinienne.
« Mon ami est allé en service de réserve près du village, a fait une recherche sur l’application Waze et a découvert que la rue se nommait Yasser Arafat. Il a attiré mon attention et j’ai écrit ce post sur Facebook, et je me suis tourné vers le directeur de l’organisation Im Tirtsou.
Je représente ces gars qui ont été blessés dans l’action ; j’ai été blessé à Qalandiya et j’ai fait partie d’une ancienne unité d’infiltration de la police des frontières, avec Rafael Shane qui a été impliqué dans la Brigade Golani, a déclaré Baruch.
Les armes des policiers palestiniens et de son peuple viennent d’Arafat et sont dirigées contre moi et mes amis qui avons servi dans l’armée israélienne. Arafat a depuis des décennies adopté le terrorisme comme une étape stratégique et a dit qu’il voulait signer le soi-disant accord de paix avec Israël. »
Il a dit que, le premier jour après la signature des Accords d’Oslo dans les années 90′, le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin était furieux : « Arafat a fait de la contrebande d’armes qui ne sont pas incluses dans l’accord. »
Il a dit que nommer une rue en l’honneur d’Arafat en Israël, c’était comme nommer une rue de Manhattan Oussama ben Laden. « Arafat a tué autant d’Israéliens que Ben Laden d’Américains ; Arafat a ordonné d’assassiner des Juifs juste en levant son pouce. »
Le ministère de l’Intérieur a déclaré en réponse : « Le ministère n’a pas approuvé le nom de cette rue dans la ville de Jat, et la demande n’a pas été envoyée au bureau. »
Y aura-t-il donc un changement ? Affaire à suivre.