Nouvelles rĂ©vĂ©lations suite Ă lâenquĂȘte :
Selon le procureur de Marseille et les analyses des enregistrements de la boĂźte noire, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© quâun seul pilote se trouvait dans le cockpit au moment du crash.
« Durant les 20 premiĂšres minutes, les deux pilotes Ă©changent tout Ă fait normalement et mĂȘme de façon quâon pourrait qualifier dâenjouĂ©e, de courtoise, comme deux pilotes normaux au cours dâun vol, rien dâanormal. On entend ensuite le commandant de bord prĂ©parer le briefing de lâatterrissage Ă Dusseldorf, et les rĂ©ponses du copilote semblent laconiques. Puis on entend le commandant de bord demander au copilote de prendre les commandes. On entend Ă la fois le bruit dâun siĂšge qui recule, et le bruit dâune porte qui se ferme. On peut penser quâil sâest absentĂ© pour aller satisfaire un besoin naturel. A ce moment-lĂ , le copilote est donc seul aux commandes, et manipule le bouton pour activer la descente de lâappareil. Lâaction sur ce sĂ©lectionneur dâaltitude ne peut ĂȘtre que volontaire. On entend une respiration humaine jusquâĂ lâimpact en ensuite plusieurs appels demandant lâaccĂšs Ă la cabine de pilotage, par lâintermĂ©diaire de lâappel cabine, câest-Ă -dire un interphone avec un systĂšme de vision, aucune rĂ©ponse nâest donnĂ©e », a poursuivi Brice Robin.
Il ajoute « A plusieurs reprises, il refuse au commandant de bord lâaccĂšs au cockpit. On entend une respiration humaine Ă lâintĂ©rieur de la cabine, nous lâentendront jusquâĂ lâimpact final, ce qui laisse penser que le copilote Ă©tait vivant. On entend les contacts de la tour de contrĂŽle de Marseille, mais lĂ encore, ces appels restent lettres mortes. Les contrĂŽleurs aĂ©riens demandent alors de faire le code de dĂ©tresse du transpondeur, câest-Ă -dire le 7700, mais nâobtiennent aucune rĂ©ponse. Des alarmes se dĂ©clenchent alors, pour signaler Ă lâĂ©quipage la proximitĂ© du sol. A ce moment-lĂ , on entend des coups portĂ©s violemment, comme pour enfoncer la porte, qui est blindĂ©e » â aucun message de dĂ©tresse de type « Mayday-Mayday-Mayday' », nâa Ă©tĂ© envoyĂ© depuis lâavion)
La nouvelle rĂ©vĂ©lation est la  « volontĂ© de dĂ©truire lâavion » selon les enquĂȘteurs :
« Le co-pilote, par une abstention volontaire, a refusĂ© dâouvrir dâouvrir la porte du poste de pilotage au commandant de bord et a actionnĂ© le bouton de perte dâaltitude pour une raison que nous ignorons totalement, mais qui peut sâanalyser comme une volontĂ© de dĂ©truire cet avion », selon Brice Robin.
Qui est le co-pilote ?
Le copilote est un Allemand de 28 ans qui nâa pas dâantĂ©cĂ©dent de terrorisme, il se nomme Andreas Lubitz, cet homme avait une certaine expĂ©rience et « avait la capacitĂ© et Ă©tait apte Ă piloter lâavion. Il travaillait depuis quelques mois seulement et avait une centaine dâheures sur cet appareil », a prĂ©cisĂ© Brice Robin.
Selon Robin, la mort des 150 passagers de lâappareil a Ă©tĂ© « instantanĂ©e » car « nous nâentendons des cris quâĂ la fin, dans les toutes derniĂšres minutes », a expliquĂ© le procureur.
Andreas Lubitz Ă©tait le moins expĂ©rimentĂ© des deux pilotes de lâA320 de Germanwings : il avait Ă©tĂ© engagĂ© en septembre 2013 et comptait 630 heures de vol. Il avait appris Ă voler au LSC Westerwald, une association aĂ©ronautique locale de Montabaur, qui dispose dâun aĂ©rodrome.
Le site internet du club dĂ©plore sa mort dans un communiquĂ© publiĂ© avant les rĂ©vĂ©lations du procureur de la RĂ©publique de Marseille et prĂ©cise quâil Ă©tait« membre depuis de longues annĂ©es » de lâassociation. « Andreas est devenu membre du club pour accomplir son rĂȘve de voler. Il a accompli son rĂȘve, un rĂȘve quâil a payĂ© chĂšrement, de sa vie ».
Selon un voisin, il voulait passer son permis depuis lâĂąge de 14 ans.(Le Monde)
Pourquoi se tuer avec des passagers Ă son bord ?Â
Cette catastrophe en France et probablement la cause dâun suicide du copilote, car la France affirme quâil n y a pas de cause terroriste. Ce nâest malheureusement pas la premiĂšre fois quâun tel scĂ©nario dâhorreur se dĂ©roule. Un certain nombre de cas se sont rĂ©vĂ©lĂ©s identiques dans le passĂ© dans lequel un pilote professionnel a dĂ©cidĂ© de mettre fin Ă sa vie et a tuĂ© des centaines de passagers et son équipage qui lui ont fait confiance.
Le cas le plus difficile a eu lieu en Octobre 1999, quand un Boeing 767 de la compagnie aĂ©rienne Ă©gyptienne « EgyptAir » sur le chemin de New York au Caire, sâest Ă©crasĂ© dans lâAtlantique :  les 217 passagers et lâĂ©quipage ont Ă©tĂ© tuĂ©s. LâenquĂȘte de lâAutoritĂ© amĂ©ricaine de sĂ©curitĂ© routiĂšre en collaboration avec le FBI a rĂ©vĂ©lĂ© que lâofficier, Jamil al Totti, a combattu le commandant pour essayer de sauver les passagers. Au cours de la lutte, lâavion a perdu de lâaltitude et sâest Ă©crasĂ© dans lâocĂ©an.
Il y a dix-huit mois, en Novembre 2013, un avion Embraer 190 sâest Ă©crasĂ© Ă la frontiĂšre entre le Botswana et la Namibie, lâAfrique du Sud-Ouest. Les 34 passagers de lâavion ont Ă©tĂ© tuĂ©s. Une analyse des boĂźtes noires de lâavion a indiquĂ© que le capitaine avait la claire intention de lâĂ©craser. Le Chef de lâaĂ©roport du Mozambique a dĂ©clarĂ© Ă Â la fin de lâenquĂȘte que le capitaine Harminito Los Santos Fernandes sâest enfermĂ© dans le cockpit, et a ignorĂ© les sons dâalarme du copilote qui voulait Ă©viter ce drame.
En DĂ©cembre 1997, 104 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es quand le capitaine Chu Wei Ming a fracassĂ© un Boeing 737 SilkAir de  Singapore Airlines Ă destination de Jakarta, en IndonĂ©sie. Le capitaine a demandĂ© au copilote de sortir sous un prĂ©texte quelconque, et sâest écrasĂ© directement dans une riviĂšre dâ IndonĂ©sie. Il nây a pas eu de survivants.
Il semble que le travail psychologique des pilotes de ligne ne sont pas renouvelĂ©s rĂ©guliĂšrement selon les compagnies de vols pour vĂ©rifier des lacunes psychiatriques ou dĂ©pression. Malheureusement, les pilotes pensent ĂȘtre seuls « dans leur avions », sans penser aux familles, femmes et enfants quâils transportent et les vies quâils dĂ©truisent.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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