Les vacances d’une famille israélienne aux Pays-Bas ont tourné au cauchemar. Alors qu’elle séjournait dans le parc aquatique et de loisirs De Kempervennen, le groupe a été agressé physiquement par plusieurs individus d’origine arabe. Deux des victimes ont dû être hospitalisées après avoir été rouées de coups. Selon la presse néerlandaise, la police a interpellé l’un des suspects, tandis que d’autres agresseurs sont encore recherchés.
Une inquiétante escalade
Cette attaque survient dans un contexte d’hostilité croissante contre les Israéliens et les Juifs aux Pays-Bas. Plus tôt dans la semaine, un groupe pro-palestinien avait filmé des touristes israéliens dans un autre parc, appelant publiquement à « agir contre eux ». Quelques jours auparavant, l’entrée de l’ambassade d’Israël à La Haye avait été vandalisée. Ces incidents rapprochés dessinent une tendance préoccupante : la haine antijuive s’exprime désormais sans complexe, et parfois avec violence, dans l’espace public.
Réaction de l’ambassade d’Israël
La réaction diplomatique n’a pas tardé. L’ambassade d’Israël à La Haye a exigé des autorités néerlandaises des mesures immédiates pour protéger les citoyens israéliens et, plus largement, les Juifs vivant ou voyageant aux Pays-Bas. Dans un communiqué, elle a déclaré :
« La violence et les menaces visant des personnes en raison de leur origine sont inacceptables. Nous attendons des autorités locales qu’elles agissent fermement afin de garantir la sécurité de tous. »
Un climat d’insécurité pour les Juifs en Europe
Ces événements s’ajoutent à une liste déjà longue d’agressions et d’incidents antisémites en Europe occidentale. Comme le rappelle Wikipedia sur l’antisémitisme aux Pays-Bas, les signalements sont en constante augmentation depuis plusieurs années, souvent attisés par la propagande pro-Hamas et les manifestations BDS. Pour de nombreux Israéliens et Juifs, voyager en Europe est devenu synonyme d’inquiétude, au point que certains évitent de parler hébreu ou de porter des signes distinctifs.
L’hypocrisie des belles paroles
Il est frappant de constater que de nombreux responsables européens, prompts à dénoncer les actions défensives d’Israël contre le terrorisme, se montrent souvent timides lorsqu’il s’agit de protéger concrètement leurs citoyens juifs contre des agressions violentes. On commémore la Shoah chaque année avec gravité, mais dans le quotidien, des familles israéliennes peuvent se faire attaquer à coups de poing dans des parcs de loisirs européens sans provoquer l’indignation collective que l’on serait en droit d’attendre.
Israël interpelle ses partenaires
Pour Jérusalem, il est clair que la responsabilité incombe désormais aux gouvernements européens : tolérer de telles violences, c’est envoyer un signal de permissivité aux groupes radicaux. Au contraire, réagir par des arrestations, des procès rapides et des peines exemplaires permettrait de rappeler que l’antisémitisme n’est pas une opinion mais un crime.
Une tragédie évitable
Cette agression à De Kempervennen rappelle une évidence : les Juifs et les Israéliens restent une cible privilégiée en Europe, même loin de tout contexte politique direct. La haine anti-israélienne se transforme trop souvent en haine antisémite, menaçant la liberté et la sécurité de simples familles venues en vacances.
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