D’ici août, huit de ces anciens systèmes, remis à niveau, seront de nouveau opérationnels. L’armée a également réhabilité des véhicules blindés retirés et même exposés dans des musées.
Le ministère de la Défense a décidé de remettre en service le système Vulcan, un ancien système de défense anti-aérienne utilisé dans le passé par Tsahal. Ce système, qui n’a pas été utilisé depuis vingt ans, fait son retour dans le cadre des efforts visant à contrer la menace croissante des drones, notamment en provenance de la frontière libanaise.
D’après les informations obtenues par Makor Rishon, trois systèmes sont déjà devenus opérationnels, et cinq autres devraient être déployés d’ici août — ce qui portera à huit le nombre total de canons Vulcan remis en service.
Le système Vulcan comprend un canon rotatif Gatling de calibre 20 mm, monté sur un véhicule blindé. Il peut tirer jusqu’à 60 projectiles par seconde, soit un total de 3 600 par minute. Développé aux États-Unis, il a été intégré à Tsahal en 1975, suite aux enseignements de la guerre du Kippour. Le système a ensuite été modernisé pour inclure des missiles Stinger et des systèmes d’observation avancés, sous une version appelée « Mahbat ». En 2006, après la deuxième guerre du Liban, le Vulcan a été retiré du service actif au profit de systèmes plus modernes comme le Dôme de Fer.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Depuis le début de la guerre des Épées de Fer, durant laquelle Tsahal a été confronté à de nombreuses attaques de drones sur plusieurs fronts, l’armée a rencontré un défi devenu courant ailleurs dans le monde : la difficulté d’intercepter de petits drones sophistiqués, souvent de type kamikaze, volant à basse altitude, ce qui limite l’efficacité des systèmes actuels comme le Dôme de Fer, conçu avant tout pour intercepter des missiles et roquettes.
Depuis octobre 2023, des dizaines de drones de ce type ont pénétré dans l’espace israélien, certains atteignant des zones situées à des dizaines de kilomètres à l’intérieur du territoire. Dans certains cas, ces drones se sont écrasés sur leurs cibles, provoquant des pertes humaines — comme lors de l’attaque contre la base Golani en octobre 2024, qui a coûté la vie à quatre soldats.
Le ministère de la Défense a examiné plusieurs solutions : adapter les capacités du Dôme de Fer, utiliser des avions de chasse ou des hélicoptères, ou encore recourir au système laser « Bouclier de Lumière » développé par Rafael, bientôt opérationnel. Toutefois, ces solutions sont soit partiellement efficaces, soit trop coûteuses à maintenir dans la durée.
Pour réutiliser les systèmes Vulcan, Tsahal a récupéré de vieux véhicules blindés stockés dans des dépôts ou des musées, comme celui de Hatzerim, et les a rénovés. Le projet est dirigé par l’entreprise Tamar, chargée de l’adaptation technique, des réparations et de la formation des soldats à l’utilisation du système.
Les munitions du Vulcan, qui contiennent environ 70 grammes d’explosifs par obus, sont conçues pour exploser en l’air si elles manquent leur cible, afin de réduire les risques pour les civils ou les soldats au sol.
L’armée cherche désormais à coordonner tous les systèmes d’interception disponibles pour maximiser l’efficacité contre les drones. Il n’a toutefois pas encore été décidé quelle unité de Tsahal exploitera ces systèmes.
Déclaration de Tsahal : « L’armée de l’air agit de manière renforcée pour protéger l’espace aérien du pays contre toute menace. Durant la guerre, elle a intégré — et continue d’intégrer — de nouvelles capacités pour améliorer sa réponse opérationnelle. Pour des raisons de sécurité, il n’est pas possible de divulguer les détails concernant l’ouverture de nouvelles unités de combat ou les processus d’intégration de ces capacités. »
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