Bousculant l’immigration occidentale en Israël en vertu de sa loi sur le retour des Juifs, la Russie a augmenté ses chiffres vers l’Alya en 2017 et a plus que doublé par rapport à la Turquie.

Au total, les 23 415 immigrants qui sont venus en Israël du 1er janvier au 30 septembre ont représenté une augmentation de 2% par rapport à la période correspondante de l’année dernière, selon un rapport intérimaire de l’Agence juive pour Israël.

La hausse de 8% de l’immigration en provenance de l’ex-Union soviétique, représentant 13 192 personnes, qui a contribué à compenser une baisse de 11% par rapport aux États-Unis,avec  2 282 immigrants en Israël. Parmi les chiffres de la FSU, 5 661 immigrants sont venus de Russie, où les sanctions et une crise financière exacerbée par la faiblesse des prix du pétrole ont réduit de moitié la valeur du rouble par rapport au dollar depuis 2014.

Les politiques limitant les libertés individuelles en Russie sous le président Vladimir Poutine ont également contribué à l’augmentation, a déclaré Natan Sharansky, le président sortant de l’Agence juive.

L’Ukraine, où l’économie s’est effondrée à la suite d’une révolution et les différends territoriaux avec la Russie après 2013, a fourni à Israël près de 6 000 nouveaux arrivants.

L’immigration en provenance de France, qui en 2015 était pour la deuxième année consécutive la plus grande source d’immigrants d’Israël avec 7 328 nouveaux arrivants, a continué à chuter, enregistrant une baisse de 26% cette année à un total de 3 138 nouveaux arrivants.

La France, qui connaît une amélioration économique après plusieurs années de stagnation, enregistre également une diminution des incidents antisémites depuis 2015 que le gouvernement attribue à ses mesures de sécurité. L’immigration de Grande-Bretagne a également diminué de 16 pour cent à 459 nouveaux arrivants.

Au cours des dernières années, les chiffres relatifs à l’immigration pour les trois premiers trimestres de l’année ont rarement changé de façon spectaculaire, car les grandes vagues d’immigration, ou aliyah, se produisent généralement en été avant la rentrée scolaire. En 2016, le total des trois premiers trimestres de l’année représentait 75% du nombre annuel total.

Une autre augmentation notable est venue de la Turquie, où de nombreux juifs explorent les options d’immigration dans un contexte d’instabilité politique et d’allégations d’antisémitisme toléré par l’État sous la présidence du président de la Justice et du Développement islamiste, Recep Tayyip Erdoğan. Cette année, plus de 350 Juifs turcs sont venus, contre 164 dans la période correspondante l’année dernière.

 

1 COMMENTAIRE

  1. En israel tout est traduit en russe alors que rien n’est traduit en français!!!!! Les français se sentent méprisés par les israéliens alors qu’ils ont toujours été présents en israel (même pendant les guerres ils n’ont pas quitté le Pays!!!!) et ce depuis 1948!!!!!!! Ceci explique peut être cela…….