Il semble que le démocratie n’existe pas dans l’ancien gouvernement, et que les votés de la majorité des israéliens ne comptent pas à leur yeux, apres l’incitation de Gadi Eizenkot a descendre un millions d’israéliens dans les rues pour manifester contre le nouveau gouvernement c’ets au tour de l’ancien premier ministre avec le mandat le plus court de faire de même et inciter les israéliens à se rebeller contre un gouvernement dont ils ont choisit dans la grande majorité.
L’ancien gouvernement cherche tour à tour à trouver la tête de « turc » de l’actuel gouvernement qui se forme, une fois ce fut Ben Gvir, puis Smotrich et maintenant Avi Maoz qui veut suspendre la gay pride dans la capitale et contrôler le serieux des conversions en Israel.
Verter décrit qu’au milieu de la semaine, un forum des chefs d’état-major interarmées s’est réuni sous la présidence du chef d’état-major Aviv Kochavi, pour discuter d’une question opérationnelle précise. La discussion s’est terminée plus rapidement que d’habitude et les officiers ont échangé des opinions sur la situation sécuritaire : les événements d’Hébron, l’atmosphère médiatique et leurs sentiments à l’égard du « manque de soutien des ministres du nouveau gouvernement ».
Le lendemain, un grand exercice a eu lieu dans le cadre d’une série d’exercices conjoints de Tsahal et du Commandement central américain. L’exercice simulait une activité opérationnelle en Iran. Le Premier ministre Yair Lapid était alors présent à la Kriya et a ensuite parlé avec l’un des généraux qui lui a parlé de la « conversation sur la dépression » au forum du Chef d’état-major.
Verter a écrit: « Lapid n’a pas calmé , n’a pas promis qu’il y aurait de l’ordre. Au contraire. ‘Vous ne comprenez pas où vous vivez’, a t’il dit au général, ‘Ce n’est pas accidentel et cela ne s’arrêtera pas « . L’extrême droite dans tous les pays du monde s’efforce toujours de prendre le contrôle de l’armée. Le moyen d’y parvenir est de créer un conflit entre les soldats et leurs commandants. Que les soldats comprennent qu’ils sont autorisés à faire ce qu’ils veulent parce qu’ils ont et auront toujours le soutien du niveau politique. Ce qui a commencé avec Elor Azaria, va maintenant devenir politique. »
L’officier supérieur a dit à Lapid: « Mais c’est le chaos total, vous ne pouvez pas diriger une armée comme ça. » Le Premier ministre sortant a tapoté l’épaule du général et a répondu « Oui, c’est exactement ce qu’ils veulent ».
« Je vous écris avec une grande inquiétude pour l’avenir du système éducatif et de l’État, puisque le nouveau gouvernement établi en Israël a abandonné l’éducation de nos enfants et les a confiés aux éléments les plus extrêmes et les plus sombres de la société israélienne », écrit Lapid.
« Comme vous le savez, c’est un parti extrême, raciste, homophobe et dangereux. Je vous exhorte à ne pas coopérer avec l’unité des programmes extérieurs et des partenariats du ministère de l’Éducation tant qu’il sera sous le contrôle de Maoz. »
« La lourde responsabilité du contenu éducatif que nos enfants apprendront à l’école – vous incombe désormais. Afin de maintenir le système éducatif public et libéral, tel qu’il l’a été jusqu’à présent, et d’exercer le droit du gouvernement local de façonner l’éducation dans son domaine, vous devez maintenant agir en tant que gardiens. Vous n’êtes pas seuls dans cette lutte – Nous sommes ici et serons heureux de vous aider et de coopérer de toutes les manières possibles.
Hier, trois municipalités, qui ont rejoint la municipalité de Tel-Aviv, ont annoncé que si les programmes d’études libérales dans le système éducatif sont annulés, elles les financeront sur leurs budgets. Il s’agit de Ramat Hasharon, Hod Hasharon et Ramat Gan. Le maire de Ramat Gan, Carmel Shama HaCohen, a annoncé que la municipalité financera deux heures d’enseignement d’un programme libéral en compensation pour chaque heure annulée dans le système éducatif.
Dans une interview accordée au journal Yediot Ahronoth, Gadi Eisenkot, un haut responsable du camp de l’État, a également attaqué Netanyahu : « Si Netanyahu nuit aux intérêts nationaux de l’État d’Israël, s’il nuit à la démocratie israélienne, à l’éducation publique et à Tsahal comme l’armée populaire – le moyen d’y faire face est de faire descendre un million de personnes dans la rue. »
Le député Shlomo Karai a répondu : « Celui qui n’a probablement pas réussi à ajouter un seul électeur à son parti, menace maintenant de faire descendre un million de personnes dans la rue. J’ai donc des nouvelles pour vous et pour votre groupe raté et anti-démocratique, 2,5 millions de personnes sont déjà descendues dans la rue il y a un mois et vous ont envoyé à la poubelle de l’histoire. »
Le député Miki Zohar a déclaré : « Eizenkot demande qu’un million de personnes soient descendues dans la rue. Qu’est-ce que c’est sinon de l’incitation ? Il y a eu des élections, le camp de droite a clairement gagné et il y a encore des opposants politiques qui refusent d’accepter le résultat. En fin de compte, il s’avère que la droite est beaucoup plus démocrate que la gauche, qui est occupée toute la journée à prêcher la morale. »