Est-ce une nouvelle preuve de la présence des sirènes ? C’est sur la plage de Norfolk, au Royaume-Uni que Paul Jones qui se promenait sur la plage a découvert tout à coup ce qui ressemblait à un corps de sirène.
Le corps, dans un état de décomposition, a été balayé par la mer et il semblait moitié humain et moitié poisson.
La vidéo a été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux, et certains utilisateurs l’ont partagée avec la légende: RIP ARIEL en souvenir au dessin animé de Walt Disney.
Cette région est connue pour ses nombreuses colonies de phoques, mais la ressemblance avec l’animal est quand même lointaine. Et en Israel, la question s’est aussi posée dans deux villes, Haifa et Kiryat Yam :
En 2010, après que plusieurs résidents de Kiryat Yam ont rapporté avoir vu une sirène, le maire de la petite ville tranquille de la classe ouvrière a décidé d’offrir une récompense de 1 million de dollars à quiconque donnera une preuve inébranlable de son existence.
Il y a toujours eu des rumeurs au sujet des sirènes dans le nord… Plusieurs personnes ont rapporté avoir vu une forme qui rappelle une sirène et qui a bondi de façon spectaculaire entre deux rochers.
C’est à ce moment que le maire de la ville, Sisso a décidé d’offrir une récompense à quiconque donnera la preuve inébranlable de l’existence de la sirène. Une année plus tôt, une équipe de tournage de NBC à Kyriat Yam a tourné des images pour suivre ce phénomène naturel unique dans le monde entier.
Dans le cadre de ce rapport, l’équipe de tournage de l’émission a passé une semaine sur la plage Kiryat Yam, matin et soir, de jour comme de nuit, dans et hors de l’eau. L’équipage affirme que tard dans la nuit, ils ont repéré une silhouette humaine qui a disparu sous l’eau. Les chercheurs de l’émission ont plongé, mais ils ont été incapables de la retrouver.
Il y a de multiples rapports sur des sirènes en Israël et les créatures marines ont fait connaître leur présence spécifiquement dans la ville côtière de Kiryat Yam. Selon un habitant, « Nous sommes tellement choqués depuis qu’elles ont commencé à apparaître ici. On les observent généralement en dessous de la mer, mais nous pensons que cet été, elles chercheront peut-être à rencontrer les riverains ».
Beaucoup ne sont pas convaincus, qu’il y a des sirènes, mais la vidéo ci-dessous est surprenante.
« Elles ressemblent à des jolies femmes avec des drôles de pieds », a déclaré un habitant âgé. « Mais si elles veulent passer les vacances avec moi, je serais heureux de faire connaissance » !
Mais tout le monde n’est pas du même avis. « Elles doivent retourner d’où elles viennent. Elles effraient les enfants et font venir trop de curieux dans notre ville. C’est perturbant », dit une femme.
Fausse rumeur ou pas, on sait qu’elles existent dans la Thora, mais qu’elles ne sont pas si jolies que veulent bien nous le faire croire le réalisateur Walt Disney avec la Petite Sirène…
En effet, selon le Rav Jacques Kohn ZAL, la Guemara ( Bekhoroth 8a), dans une discussion sur la définition du « poisson », cite le cas des benei yama (littéralement : ‘enfants de la mer’). Ces benei yama, explique Rachi sont « des poissons dont la moitié du corps est celle d’un homme, et l’autre moitié celle d’un poisson ». Ils s’appellent en français : « sirène ».
Toujours selon le Rav, le poète Homère a introduit dans ses œuvres, l’Iliade et l’ Odyssée, de nombreux mythes. En particulier, il fait subir à son héros Ulysse, dans l’ Odyssée, l’épreuve des sirènes, des créatures envoûtantes dont le chant séducteur perd les marins. Or, Homère n’est pas un inconnu des Sages du Talmud, puisque la Michna Yadayim 4, 6 fait allusion à ses œuvres. Peut-être est-ce là pour ces Sages une façon de démystifier ces mythes…
Un livre intitulé « Mysterious Creatures » examine différentes créatures mentionnées dans la Guemara ou les Midrachim. Sirènes, salamandres, licornes, dragons, phénix. C’est un large bestiaire que l’on trouve dans les œuvres de nos Sages !
L’auteur est religieux (‘hareidi), et fait preuve d’une remarquable ouverture d’esprit en comparant les sources traditionnelles et les connaissances scientifiques actuelles. S’agissant plus précisément des sirènes, l’auteur conclut que la Guemara voulait probablement parler des dauphins. Le terme utilisé par le Talmud dans Berokhot 8a est d’ailleurs « Dolfinin ». Naturellement, c’est assez difficile à concilier avec les mots de Rachi et Tossafot !
Mais selon le rav Khon, ZL, il n’est pas question dans Bekhoroth 8a, de « baleines », mais de « dauphins » (dolfanim). Il y est indiqué que ces animaux, qui croissent et se multiplient « à partir » des humains (mi-benei adam), ou selon d’autres versions, « comme » des humains (ki-benei adam), sont, d’après l’opinion de rav Yehouda , des benei yama.
Ce nom benei yama, explique Rachi, désigne des poissons de mer dont la moitié du corps a la forme d’un homme, et l’autre moitié celle d’un poisson (be-la‘az : sirène).