Une vidéo devenue virale montre Brigitte Macron — ou un geste interprété comme tel — administrant une « gifle » symbolique à son époux, Emmanuel Macron, lors d’un événement officiel. Si l’incident a pu prêter à sourire dans les médias people, il révèle un malaise plus profond : celui d’un président français affaibli, contesté sur tous les fronts, et dont la politique étrangère — notamment envers Israël — souffre d’un déficit croissant de clarté et de crédibilité.
Dans un monde en feu, où Israël mène un combat existentiel contre le terrorisme, la France devrait être un allié fiable, lucide et cohérent. Or, elle semble de plus en plus plongée dans la confusion entre posture morale, calcul politique et mise en scène personnelle.
Une « gifle » symbolique dans un contexte de fragilité présidentielle
Qu’elle ait été réelle ou mal interprétée, l’image de la gifle infligée à Macron par sa propre épouse a fait le tour des réseaux sociaux. Elle incarne, pour beaucoup d’observateurs, l’état d’impuissance croissante d’un président de plus en plus contesté :
affaibli par les tensions sociales internes (retraites, pouvoir d’achat, immigration) ;
incapable de contenir la montée de l’islam radical sur son sol ;
et en perte d’autorité sur la scène internationale, notamment au Moyen-Orient.
Cette perte de contrôle symbolique se retrouve aussi dans la politique étrangère française. Et en particulier, dans la position ambiguë adoptée face à Israël depuis la guerre du 7 octobre 2023.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Alors qu’Israël est confronté à une guerre d’une violence inédite, la France, au lieu de soutenir clairement une démocratie attaquée, multiplie :
les appels au « cessez-le-feu immédiat », sans exiger de libération des otages ;
les critiques à sens unique contre les opérations israéliennes ;
les tentatives de reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, même en pleine guerre.
Cette posture suscite l’incompréhension, voire la colère, à Jérusalem. Et elle est perçue comme une forme de lâcheté diplomatique, motivée par :
la peur des réactions dans les banlieues françaises ;
le souci de ménager le Qatar ou l’Algérie ;
une volonté d’apparaître « équilibrée » à tout prix.
Or, l’équilibre sans morale n’est pas de la diplomatie : c’est du cynisme.
Une France jadis amie d’Israël
Il fut un temps — sous De Gaulle, Pompidou, ou même Mitterrand — où la France assumait des désaccords avec Israël, mais dans un cadre de respect et de principes.
Aujourd’hui, ce lien semble fragilisé :
Par des votes hostiles à l’ONU.
Par des silences face à l’antisémitisme croissant.
Par l’absence d’une ligne stratégique claire.
Pour beaucoup d’Israéliens, la France semble avoir troqué son rôle d’allié historique pour celui d’arbitre opportuniste, plus soucieux de plaire à certains pays arabes qu’à défendre ses propres valeurs.
La mise en scène permanente : politique ou divertissement ?
L’épisode de la gifle entre Brigitte et Emmanuel Macron illustre aussi une dérive de fond : la « pipolisation » de la politique française.
Quand les dirigeants cherchent à exister plus par l’image que par le fond, la crédibilité en pâtit.
Pendant que Tsahal libère des otages, la France met en scène des selfies à Gaza.
Pendant qu’Israël affronte le Hamas, la diplomatie française invite les représentants de l’AP à l’Élysée sans exigence de réciprocité.
Pendant que des Juifs français sont menacés, le silence politique face à certains actes antisémites devient assourdissant.
Cette insécurité de posture affaiblit la voix de la France — et par ricochet, la sécurité d’Israël.
Le contraste israélien : fermeté, clarté, responsabilité
Face à cela, la démocratie israélienne — pourtant en guerre — montre une force politique bien différente.
Les institutions fonctionnent.
Le Premier ministre, critiqué, mais assumé.
Les partis s’affrontent, mais dans une cohérence nationale sur les priorités : défense, dissuasion, unité.
Israël n’a pas besoin de théâtre : il agit.
Israël ne maquille pas les tensions : il les affronte.
Israël ne se cherche pas d’image : il assume sa réalité.
La gifle : une image pour une époque
Il serait tentant de voir dans cette gifle une anecdote. Mais elle cristallise en réalité un sentiment croissant de malaise, en France comme ailleurs : celui d’une élite politique coupée du réel, absorbée par la communication, et incapable de répondre aux menaces réelles.
Israël, lui, n’a pas ce luxe.
Il vit avec la guerre. Avec la peur. Avec les roquettes.
Et pourtant, il continue de bâtir, de voter, d’innover, de croire.
La voix juive en France : entre colère et lassitude
Les réactions dans la communauté juive française ne se sont pas fait attendre :
Incompréhension face à la politique étrangère française.
Indignation devant le relativisme moral.
Et un regain d’intérêt pour l’alyah (émigration vers Israël).
Quand la République ne protège plus, ou ne parle plus clair, Israël reste le refuge.
Pas parce que c’est facile, mais parce que c’est droit.
Conclusion : une gifle à la France morale
Plus qu’un incident conjugal, c’est une gifle politique que subit aujourd’hui la France : celle d’une perte de cap, d’un affaiblissement stratégique, d’un abandon de principes.
Pendant que le monde se redéfinit autour de valeurs fortes — sécurité, souveraineté, identité — la France hésite, compose, se met en scène.
Israël, lui, avance. Non sans douleurs, mais avec une clarté que beaucoup de démocraties ont perdue.
Et dans ce contraste, la gifle ne vient peut-être pas de Brigitte… mais de l’Histoire elle-même.
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