Après la polémique : Le fiasco diplomatique de l’ambassadeur US qui accuse faussement Israël d’avoir incendié une église en Israel

Encore une fois, la haine anti-israélienne médiatique aura parlé trop vite. Après avoir embrasé les réseaux sociaux et les rédactions occidentales avec l’accusation gravissime que des « colons extrémistes juifs » auraient incendié l’église Saint-Georges du village palestinien de Taibeh, voilà que l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, fait volte-face. Sur la base des conclusions de la police israélienne et de l’enquête de la municipalité de Binyamin, l’ambassadeur reconnaît publiquement : « Aucun dégât n’a été causé à l’église ».

Un désaveu cinglant pour les médias internationaux et locaux qui, avant même la moindre vérification, avaient orchestré un procès médiatique expéditif contre Israël, alimentant le mythe de « colons pyromanes » et de persécutions anti-chrétiennes. Mais la vérité est têtue : le champ situé près de l’église a bien été la proie des flammes, mais l’incendie ne s’est jamais propagé au bâtiment religieux. Pas une pierre noircie, pas une trace de fumée, rien.

La municipalité de Binyamin n’a pas attendu pour rétablir les faits : un reportage vidéo diffusé par leurs services montre clairement que l’église est intacte. Ironie du sort, c’est ce même Huckabee qui, lors de sa visite il y a quelques jours, avait enflammé la toile en postant sur X (ancien Twitter) : « J’ai visité Taibeh, un village chrétien palestinien paisible au sud de Jérusalem où vivent de nombreux citoyens américains. Il a subi un vandalisme terrible, incluant l’incendie d’une ancienne église. Profaner une église, une mosquée ou une synagogue est un crime contre l’humanité et contre Dieu. »

Une accusation qui, dans la bouche d’un ambassadeur américain, ne relève pas de l’anodin. Mais maintenant que la réalité s’impose, Huckabee accuse les médias d’avoir « prématurément désigné des coupables sans enquête sérieuse » et de « s’être faits les relais d’une propagande fallacieuse ». Il en appelle même à la justice israélienne pour « traduire en justice les criminels, quelle que soit leur identité. »

Cet épisode souligne une fois de plus la promptitude de certains médias à accabler Israël sans preuves, particulièrement quand il s’agit de défendre la narrative palestinienne victimisante. Il suffit d’une rumeur, d’un tweet militant ou d’une mise en scène douteuse pour que la machine à fake news s’emballe, salissant l’image d’Israël et nourrissant l’antisémitisme mondialisé.

Il faut rappeler que Taibeh, village chrétien situé en zone C sous juridiction israélienne, est souvent utilisé comme écran de fumée pour désigner Israël comme persécuteur des chrétiens, alors que dans les faits, les populations chrétiennes fuient massivement les territoires sous autorité palestinienne et arabe où elles sont persécutées — comme à Bethléem ou à Gaza sous contrôle du Hamas.

Une fois encore, les faits viennent rappeler que si Israël protège les lieux saints de toutes les religions, ses adversaires idéologiques, eux, n’hésitent pas à exploiter les symboles religieux pour salir son image.

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