Lundi, un tribunal de la ville allemande de Bamberg a décidé d’extrader en Belgique un employé d’un officier de l’ambassade iranienne à Vienne, précédemment arrêté, soupçonné de préparer des actes terroristes.
L’employé était un élément des services de renseignement iraniens et il prévoyait de faire sauter la conférence annuelle des «moudjahidines du peuple».
Asadi travaillait comme attaché de sécurité à l’ambassade d’Iran à Vienne, en Autriche, depuis 2014. De plus, Asadi est le successeur d’un autre terroriste, Mustafa Rodki, qui a quitté l’Autriche pour s’installer à Téhéran. En 2017, il a été transféré à l’ambassade du régime iranien en Albanie en tant que premier secrétaire de l’ambassade et pour mener des actes d’espionnage et des préparations terroristes contre l’OMPI.
En ce qui concerne les deux autres détenus en Belgique, le premier est Amir Sadoni, âgé de 38 ans, et son épouse, Nasima Moumni, âgée de 33 ans, qui vivent à Anvers, en Belgique.
Selon l’Associated Press, Asadullah Asadi aurait travaillé comme conseiller auprès de l’ambassade d’Iran à Vienne. Le diplomate a été arrêté en Allemagne en juin 2018. Les autorités belges estiment qu’il a supervisé une cellule terroriste qui préparait une explosion à Paris lors d’un congrès de l’opposition iranienne.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré plus tôt que les services de renseignements israéliens avaient aidé à découvrir les plans d’agents iraniens en Europe. Le 2 juillet, un couple belge d’origine iranienne a été arrêté à Bruxelles, dans l’appartement duquel 500 grammes d’explosifs ont été retrouvés. On suppose que le diplomate iranien a dirigé un réseau d’agents en Europe.
Le tribunal allemand a déclaré dans sa décision qu’Asadullah Asadi ne pouvait pas se prévaloir de son immunité diplomatique puisqu’il était en permission en Allemagne lors de son arrestation. Les enquêteurs belges soupçonnent Asadi d’être un employé des services secrets iraniens sous le couvert d’un poste diplomatique.
L’arrestation d’Asadi a provoqué une vive protestation de la part des dirigeants iraniens. On ne sait pas encore quand l’extradition aura lieu, la décision pouvant faire l’objet d’un appel.