Pour la première fois depuis le début des protestations contre la participation d’Israël à l’Eurovision, amorcées déjà l’année dernière, l’Union européenne de radiodiffusion (UER/EBU) a répondu officiellement à l’argument principal soulevé : pourquoi la Russie a-t-elle été exclue du concours, alors qu’Israël y participe encore.
La réponse est parvenue dans une lettre adressée à 21 députés du Parlement européen, dont Alex Agius Saliba (Malte), qui ont exigé la suspension d’Israël. Les signataires ont affirmé qu’il existe une similitude entre la guerre à Gaza et l’invasion russe de l’Ukraine, appelant à appliquer les mêmes critères à tous les États membres.
Dans sa réponse, l’UER souligne que l’Eurovision est une compétition entre diffuseurs publics – et non entre États. Elle ajoute qu’il n’est pas pertinent de comparer des conflits géopolitiques aussi différents que l’invasion russe de l’Ukraine et la guerre entre Israël et le Hamas.
La suspension de la Russie en 2022, précise la lettre, faisait suite à la perte d’indépendance des médias russes et à des violations répétées des règles de l’UER – une situation qui n’existe pas dans le cas israélien.
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