Lors d’une réunion de haut niveau présidée par le chef d’état-major, le lieutenant-général Herzi Halevi, les commandants de toutes les branches de Tsahal ont présenté un état des lieux complet des équipements, des capacités opérationnelles et des ressources humaines. Le constat est préoccupant : l’armée souffre d’un déficit d’environ 10 000 soldats, dont 7 000 combattants en unités opérationnelles.
Selon les données dévoilées, les moyens terrestres — véhicules légers et blindés, chars, engins de génie lourd et armements spécialisés — nécessitent une modernisation et une remise à niveau urgente pour maintenir la supériorité opérationnelle d’Israël face aux menaces régionales.
Un risque de surcharge pour les réservistes
Le général Dado Bar-Kalifa, chef de la Direction des ressources humaines, a prévenu que, sans réformes législatives rapides — notamment l’adoption de la loi sur la conscription et l’extension du service militaire obligatoire à 36 mois —, la pression sur les réservistes atteindra un niveau insoutenable. Une telle surcharge pourrait directement affecter la réactivité et l’efficacité des forces, surtout en cas de conflit prolongé sur plusieurs fronts.
Une urgence face à l’instabilité régionale
Cette alerte intervient alors que Tsahal doit déjà gérer simultanément :
- Les tensions permanentes avec le Hezbollah au nord,
- Les opérations à Gaza contre le Hamas,
- Les menaces iraniennes croissantes et leur soutien à des milices régionales.
Des sources militaires soulignent que des décisions rapides et coordonnées avec le gouvernement sont nécessaires pour combler ces manques, éviter une érosion de la préparation au combat et maintenir l’avantage stratégique d’Israël.
Prochaines étapes
Le chef d’état-major prévoit d’organiser prochainement des réunions spécifiquement consacrées à la question des effectifs, avec l’objectif clair de réduire les “écarts critiques” et de mettre en œuvre des mesures immédiates pour sécuriser le potentiel opérationnel de l’armée.
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