Suite aux résultats qui coïncident avec les résultats des enquêtes d’experts français, en ce début de mois, la Russie a écarté la possibilité que Arafat soit mort par empoisonnement, comme annoncé par la plupart des Palestiniens.
« Yasser Arafat n’est pas mort d’empoisonnement, mais par l’effet de causes naturelles», a déclaré Vladimir UIBA, chef de l’Agence fédérale de biologie médicale (AFMB). « Nous avons conclu notre enquête médico-légale avec les conclusions auxquelles nous sommes parvenus,» dit-il.
L’expert russe a déclaré que les chercheurs suisses et français ont également analysé dans leurs laboratoires les restes du leader palestinien, pour obtenir les mêmes conclusions que le AFMB.
« En outre, les Suisses ont retiré leur affirmation et sont d’accord avec nous,» dit-il.
L’Hôpital universitaire de Lausanne avait dit que Arafat avait été faiblement empoisonné au polonium-210, une substance hautement radioactive, mais sans fournir de preuves.
Arafat est mort le 11 Novembre 2004 dans un hôpital militaire en France, un mois après être tombé malade à la Muqata, le siège du gouvernement de l’Autorité palestinienne à Ramallah, en Judée Samarie. Les médecins ont dit qu’il est mort d’un accident vasculaire cérébral, et a eu un trouble de la coagulation du sang, mais les dossiers ne déterminent pas exactement quelle est la cause de cette mort.
L’an dernier, la tombe de Yasser Arafat à Ramallah a été réouverte pour les scientifiques des laboratoires français, russes et suisses et des échantillons ont été extraits des restes de la dépouille. Les résultats n’ont montré aucun signe d’empoisonnement.
Les médias parisiens ont affirmé que la mort d’Arafat, selon la juridiction française, n’était pas une mort par empoisonnement, et ont conclu à une » infection généralisée. »