Dans une interview exceptionnelle accordée à l’émission Les Patriotes sur la chaîne 14, le chef du Shas et membre influent du cabinet restreint, Arie Dery, a levé le voile sur les coulisses d’un moment charnière dans l’histoire sécuritaire d’Israël : l’opération conjointe avec les États-Unis contre les installations nucléaires iraniennes.
« Le 7 octobre nous a réveillés. » C’est par ces mots lourds de sens qu’a commencé Dery, faisant référence au massacre tragique perpétré par le Hamas. À ses yeux, cette journée noire a paradoxalement marqué un tournant : « Ce jour-là, le monde entier – et surtout le peuple d’Israël – a compris le vrai visage de l’Iran. L’ennemi a été démasqué. »
L’échec évité de justesse : la Knesset au bord de la dissolution
Ce que peu savaient, c’est que le vote sur la dissolution de la Knesset, prévu le jour même de l’opération, aurait pu faire capoter l’ensemble de la manœuvre. « Si ce vote était passé, Trump aurait pu se retirer. Pourquoi aider un gouvernement sur le point de tomber ? Nous avons failli tout perdre », a averti Dery. Grâce à des efforts politiques de l’ombre, le vote a été suspendu, évitant une crise politique au moment le plus critique.
Des préparatifs secrets, une dissimulation stratégique
Sans que le grand public, ni même une majorité des députés, ne soient au courant, les avions de chasse israéliens étaient déjà en vol vers l’Iran. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, était en contact direct avec Donald Trump, Ron Dermer, des sénateurs américains et des hauts responsables du Pentagone.
« J’étais avec les députés, en train de contenir la crise politique, tout en sachant que dans quelques heures, les bombes tomberaient sur l’Iran », confie Dery. Cette double vie, entre silence politique et guerre imminente, illustre le poids qui pesait sur les épaules de quelques décideurs.
Ron Dermer : le « messager de Dieu »
L’une des révélations marquantes de l’entretien : Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, est décrit par Dery comme un « envoyé de Dieu ». Travaillant depuis des décennies exclusivement sur le dossier iranien, Dermer aurait, selon Dery, « joué un rôle clé dans la coordination avec Washington, les sénateurs Marco Rubio et Ron Wyden, et la Maison-Blanche ».
Une frappe sous tension, une cible presque évaporée
Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Peu après le décollage des avions, les services israéliens détectent que des figures clés du régime iranien avaient déserté leurs maisons, probablement informés par des fuites de pays tiers. « On a cru que c’était fini, que les cibles avaient disparu », explique Dery.
Et puis, le miracle.
« Ils se sont tous réfugiés ensemble dans d’autres sites, plus visibles. Au lieu de se disperser, ils se sont regroupés. Résultat : en une frappe, on a éliminé plusieurs hauts gradés. C’est un coup que même Tsahal n’avait pas imaginé », raconte-t-il avec émotion.
Le Premier ministre renforcé dans sa foi
À la question de savoir si Netanyahou a renforcé sa foi religieuse, Dery répond sans hésiter : « Absolument. Il a vu la main de Dieu. » Selon lui, le Premier ministre a vécu la douleur d’un peuple humilié le 7 octobre, mais aussi la renaissance stratégique d’un Israël fort et uni, quelques mois plus tard.
Et maintenant ? L’Iran à nu, Israël prêt
Privée de ses bases en Syrie, au Liban et à Gaza, l’Iran se retrouve, selon Dery, nue, exposée, et désespérée. C’est ce désespoir qui a précipité sa course vers la bombe atomique. Mais avec les frappes massives menées avec les États-Unis, ce rêve iranien a été pulvérisé. « Ils ont perdu leur dissuasion. Ils ont perdu leur plan. »
Une victoire militaire, mais aussi spirituelle
Dery termine l’entretien par un message d’espoir et de foi : « Ce que nous avons vécu, c’est un miracle. Nos soldats ont volé à 1 500 kilomètres, ont bombardé des sites ultrasécurisés, et sont tous revenus. Aucun mort. Aucun blessé. C’est la preuve que le ciel est avec nous. »
🟦 Par Infos Israel News
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📆 Juin 2025