Comment les ONG peuvent continuer à envoyer des fonds dans une région dominée par une organisation terroriste ? C’est un peu comme si la France envoyait des fonds aux terroristes de Daesh dans le Sinaï ? Ils ont aussi des femmes et des enfants ?
De nouveau, Israël a arrêté un « humanitaire » du nom de Mohammed Murtaja pour avoir falsifié une liste de noms des habitants de Gaza, afin de détourner des millions de shekels au profit du Hamas.
Mohammed Murtaja, travaillait avec l’Agence turque de coopération et de développement (TİKA) à Gaza, et a été arrêté par les forces de sécurité israéliennes en février 2017. L’accord avec la Turquie et Israël, dont l’une des conditions est d’aider Gaza aurait-il encouragé ce type d’événement ?
Le soi disant humanitaire s’est rendu en Israël pour une formation de TİKA, mais Murtaja avait un but bien précis, celui de tuer des Israéliens par la collecte d’informations pour améliorer la précision des tirs de roquettes du Hamas sur Israël, mais pas que cela….
Le Shin Beth a surveillé Murtaja et a découvert sa longue histoire avec le Hamas :
Selon Tsahal.fr, « il a été recruté par la branche militaire du Hamas fin 2008, puis en 2009, il participe aux exercices et entraînements militaires, à la fabrication d’armes et d’engins explosifs et à la construction de tunnels terroristes. Murtaja stockait même des armes chez lui, comme des grenades et pistolets.
Murtaja a exploité sa position au sein de l’organisation turque pour détourner des fonds humanitaires au profit du groupe terroriste. L’enquête a démontré que Murtaja a utilisé les ressources et fonds de l’organisation, qui devaient servir à aider les habitants de la bande de Gaza, au profit de la branche armée du Hamas. Il s’est aussi avéré que cette fraude a été orchestrée avec l’aide d’officiers hauts gradés du Hamas à Gaza, alors dirigé par Ismaïl Haniyeh.
En tant que coordinateur de TİKA à Gaza, Murtaja fournissait à ses supérieurs une liste contenant les noms des résidents de Gaza disposés à recevoir une aide financière qui en fait devait servir comme liste de potentiels terroristes. Après l’Opération Bordure Protectrice, Murtaja a transféré de l’aide alimentaire provenant de TİKA à la branche armée du Hamas, au détriment de la population de Gaza. Pendant et après l’opération, Murtaja a détourné des millions de shekels au profit du Hamas.
Lors de son interrogatoire, Murtaja a avoué l’existence de collusion entre le Hamas et lui. Il a aussi divulgué des informations concernant les tunnels terroristes, où ils mènent, les méthodes de construction utilisées par le Hamas mais aussi les plans d’action et les armureries clandestines.
C’est loin d’être la première fois que le Hamas recrute et exploite les positions des travailleurs humanitaires pour détourner des fonds devant servir aux civils de Gaza. En août 2016, Wahid Borsh, un employé du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a été inculpé pour avoir exploité sa position au sein de l’organisation en fournissant des armes et des fonds au groupe terroriste. En juin 2016, Mohammed El-Halabi, qui travaillait pour l’organisation caritative internationale “World Vision”, a détourné des millions de dollars au profit du Hamas.
Les informations obtenues par les enquêtes du Shin Beth et les aveux de Murtaja démontrent une fois de plus que le Hamas continue d’utiliser les organisations humanitaires et les fonds internationaux à des fins terroristes. En détournant les fonds devant servir aux civils gazaouis, le Hamas montre que sa priorité est de nuire à Israël plutôt que de venir en aide aux civils. »