L’axe de Philadelphie peut être bloqué de plusieurs manières. En premier lieu dans un mur souterrain de plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Les troupes au-dessus du sol ont un effet de contre-attaque limité. Le public a probablement déjà oublié le prix du sang qu’Israël a payé dans cet axe de la mort quand les soldats rampaient et cherchaient dans l’axe de Philadelphie les morceaux de chair de leurs camarades qui ont explosé sous les explosifs du Hamas.
Le Premier ministre a hésité, avec l’occupation militaire de l’axe de Philadelphie pendant les huit premiers mois de la guerre. Il s’est abstenu de faire de même pendant les 15 années de son règne. Qu’est-ce qui a changé maintenant, comment Philadelphie est-elle devenue le roc de notre existence ? Seul le Premier ministre a la réponse.
Binyamin Netanyahu à la frontière nord (Photo : Itay Beit-On, PM)
Le Premier ministre a souligné très justement qu’il est responsable de la sécurité d’Israël. Pour l’époque, mais aussi pour les générations futures. Mais jusqu’à présent, il n’a pas déclaré qu’il était responsable de la sécurité d’Israël le 7 octobre. Ni lui, ni son cabinet. Mais entre nous, après un discours si éloquent. Pourquoi aller dans la petitesse ? Le Premier ministre Netanyahu l’a souligné à juste titre et avec une grande précision. Celui qui provoque l’instabilité sécuritaire est l’Iran. Mais il ne nous a pas dit ce qu’il compte faire pour résoudre le problème.
Le Premier ministre ne dit pas au public que l’Iran n’a plus besoin de l’axe de Philadelphie. Il existe une autoroute de contrebande à travers la frontière brisée depuis l’est. Pas 14 km de frontière comme Philadelphie. Mais plus de vingt fois. Plus de 300 km de frontière brisée. Les armes et les infiltrés arrivent d’Iran directement à Jénine, Tulkarem, Naplouse et Ramallah. L’Iran a ouvert une succursale au cœur d’Israël. A moins de trois minutes en voiture de Sderot. Mais à deux minutes de route d’Afula, Kfar Saba, Bat Hefer, Rosh Ha’Ein, il ne nous a pas expliqué ce qu’il allait faire.
Le Premier ministre a déclaré qu’il se battrait pour chaque personne enlevée. Mais il a oublié qu’il avait donné l’ordre à Tsahal de retourner à la guerre juste avant le dernier coup. Le supplément dans lequel le Hamas était censé libérer dix autres de nos otages. Le Premier ministre a prononcé un discours impressionnant. Beaucoup de spectacle. Mais en termes de précision, de fiabilité et de mémoire, il a beaucoup à améliorer.
Par le rédacteur Avi Ashkénazi sur Maariv.