Une nuit. Des moteurs hurlants. Des jeunes, parfois mineurs, en roue libre dans les rues d’Ashdod. À première vue, cela pourrait ressembler à une scène urbaine parmi tant d’autres. Mais dans une société en guerre, où chaque citoyen vit sous pression permanente, chaque éruption d’incivilité devient un symptôme à décrypter.

Les courses illégales sont un problème réel en Israël. Mais ce qui frappe ici, c’est la rapidité avec laquelle les forces de l’ordre sont intervenues, les caméras de surveillance déployées, les identifications enclenchées, les interpellations confirmées. Pas de silence coupable, pas de complaisance politique. Une réponse d’État. Immédiate.

Dans d’autres pays, ces scènes seraient banalisées, intégrées à la chronique d’un déclin civique. En Israël, elles interrogent : comment maintenir l’ordre dans une société constamment sur le fil, mobilisée par la guerre, bousculée par les réseaux sociaux, traversée par des tensions ethniques et idéologiques ?

נזקי המירוץ הלא חוקי באשדוד

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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La réponse d’Israël n’est pas seulement policière. Elle est éducative, communautaire, volontaire. Des ONG, des éducateurs, des anciens de Tsahal reviennent dans les quartiers pour faire de la prévention, parler aux jeunes, rétablir le lien. Parce qu’ici, l’effondrement civique n’est pas une option.

Israël a toujours su gérer l’équilibre entre fermeté et responsabilité. Ces débordements – spectaculaires mais marginaux – ne doivent pas masquer la réalité : la société israélienne est résiliente, unie dans l’essentiel, et profondément attachée à l’ordre démocratique.