C’est le genre de situation que vous ne pourrez découvrir qu’en Israël : Les postiers sont confrontés à leur conscience professionnelle et juive, en refusant de distribuer les dépliants des missionnaires chrétiens envoyés par la poste, ce qui est éventuellement contre la loi.
Le groupe anti-missionnaire de Yad L’Achim a ces derniers jours mis en garde les travailleurs postaux religieux et traditionnels dans la ville côtière d’Ashkelon très appréciée par les missionnaires chrétiens qui envoient des tracts directement dans l’e-mail et la boîte aux lettres des ashkeloniens avec des contenus destinés à amener les Juifs loin de leur religion.
Une fois mis au courant, les postiers ont annoncé qu’ils n’ont plus l’intention de distribuer des tracts missionnaires, étant donné que cela nuit à leurs croyances et leurs sensibilités, bien que la compagnie israélienne postal est censée les obliger à le faire dans le cadre de leur travail.
Yad L’Achim n’ a pas perdu de temps et a contacté la direction de l’entreprise postale et leur demandant de prendre des mesures officielles et de ne pas être complice des missionnaires, mais celle-ci n’a pas encore répondu à cette demande.
Le Procureur Moshe Morgenstern, qui fournit une aide juridique pour les activités de Yad L’Achim, a noté que la distribution de tracts à travers les frontières est une violation de la loi qui interdit de communiquer directement avec les mineurs pour les convertir à une autre religion.
Mis à part l’interdiction de l’activité missionnaire ciblant les mineurs, la loi interdit aussi de telles activités car elle est menée avec des incitations financières.
En réponse à la campagne de ce dépliant missionnaire, Yad L’Achim a lancé une contre-campagne pour étendre la sensibilisation à la menace, par la distribution de courrier à 35 000 foyers à Ashkelon, où les missionnaires ciblent les Juifs avec leurs tracts.