Après plusieurs jours d’hospitalisation à l’hôpital Ichilov à Tel Aviv, Assaf a parlé (lundi) pour la première fois de l’attentat de Tel Aviv ou il a été blessé de deux balles dans la tête et a miraculeusement survécu.
« Le fait que je vis aujourd’hui n’est pas évident » a déclaré Bar Assaf aux journalistes. « Toute l’équipe médicale à l’hôpital m’a beaucoup aidé ».
« Je suis allé avec ma copine au Sarona Market pour dîner » a rappelé Bar. « Je me souviens lorsque les deux terroristes sont entrés et se sont assis à la table à côté de la nôtre, très près de nous. Puis je me souviens qu’ils ont commencé à tirer ».
Bar a reçu deux balles dans la tête, et miraculeusement, a survécu, dans un état modéré. Une des balles est encore dans sa tête : « Après avoir reçu deux balles, je me suis jeté sous la table ».
«Dieu merci, aujourd’hui, je me sens mieux» a-t-il ajouté. « J’ai des maux de tête, des problèmes d’audition, mais j’espère devenir plus fort. Chaque jour, je me sens plus fort. J’espère sortir d’ici. J’aimerais retourner à Haïfa, au travail, voir mes amis et la société ».
Un jour après la fusillade, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé qu’un suspect avait été capturé en plus des deux terroristes. Le détenu est très probablement un parent de la famille des deux terroristes. Pendant la journée qui a suivi l’attaque, des raids ont été menés sur des chantiers de construction afin d’identifier les étrangers illégaux.
«Nous avons décidé de prendre une série de mesures audacieuses» a déclaré Netanyahu : « Nous avons attrapé l’homme qui a collaboré avec les tueurs, qui ont provoqué la perte pour des centaines de palestiniens de leur permis de travail, ayant un lien de parenté avec les deux cousins terroristes ».
Netanyahu a ajouté : « J’ai entendu les dénonciations sans équivoque des grandes capitales du monde mais je n’ai pas entendu une telle condamnation de la part de l’Autorité palestinienne ». Ajoutant : « En revanche, j’ai entendu les gens se réjouir à Gaza et dans d’autres parties de la société palestinienne en Judée Samarie. Ils nous rappellent juste en face de qui nous sommes. Nous allons gagner ».
