Ce terroriste musulman a tué pas moins de 4 policiers dans une extrême violence, il s’est convertit à l’islam il y a 18 mois mais avait depuis plusieurs années adhérer à » la défense de l’islam » depuis 2015 lorsqu’il a légitimé les attaques terroristes dans le pays.
🔴 Sur le profil facebook du terroriste #MickaelHarpon qui vient de massacrer 4 policiers : « Maintenant la chose la plus importante c’est de mourir en musulman. » #Paris pic.twitter.com/OLI1mKi2YI
Article aimé par nos lecteurs— Damien Rieu (@DamienRieu) October 3, 2019
Mais le plus grave dans cette attaque est aussi le poste qu’il avait au sein de l’administration de la police francaise car en effet il travaillait pour la DRPP et a eu accès à des documents ultra confidentiels.
Info VA – Mickaël, converti à l'islam, auteur de l'attaque de la @prefpolice (4morts), au sein de la #DRPP a travaillé au service du courrier où il a eu accès à des documents tels que les enquêtes et les notes confidentielles du service de renseignement.
— Louis de Raguenel (@LouisDeRaguenel) October 3, 2019
Cette attaque de la préfecture de police de Paris pourrait avoir des répercussions politiques. Le parti républicain de droite demande la démission du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Les députés de l’Assemblée nationale reprochent au ministre d’avoir déclaré jeudi que le travailleur qui avait organisé le massacre dans la préfecture « ne présentait pas de problèmes de comportement » et ne « donnait pas de signes alarmants ».
Le chef de la faction de droite à l’Assemblée exigera la création d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’attaque terroriste dans la préfecture. «C’est une question très importante. Nous devons le prendre au sérieux, en ce qui concerne la sécurité et l’efficacité de nos services de renseignement », a déclaré le député Christian Jacob.
Chaque faction à l’Assemblée nationale a le droit de créer une commission parlementaire une fois par an et les « républicains » ont l’intention de s’en servir dans ce cas. « Ce sera une enquête qui mettra en lumière une défaillance du système qui a conduit à une attaque dans la préfecture le 3 octobre », a écrit un autre député, Eric Siotti.
«Dans les premières minutes qui ont suivi l’attaque, le ministre nous a dit:« Entrez, entrez. Il n’y a rien à regarder! Voulait-il nous cacher la vérité ou était-il incompétent?
Pendant ce temps, de plus en plus de nouveaux détails sur les meurtres commencent à être connus.
Le journal Le Parisien rapporte que Mickael Harpon, âgé de 45 ans, qui s’est converti à l’islam il y a quelques années, a acheté un couteau en céramique avec une lame de 33 cm de long le matin du 3 octobre dans un magasin proche avant d’entrer dans la préfecture.
Peu de temps avant l’attaque de ses collègues, il a envoyé à sa femme (également une femme musulmane) un SMS dans lequel il écrivait qu’il avait acheté un couteau en céramique. Le conjoint a répondu: «Seul Dieu vous jugera. Allahu Akbar. »
La correspondance avec un prédicateur d’une mosquée trouvée sur le téléphone portable du suspect, est un autre élément important de l’enquête. Ce prédicateur, associé aux cercles salafistes, était enregistré auprès de la Direction générale de la sécurité intérieure.
Michael Harpon était engagé dans les réseaux informatiques du service de renseignement de la préfecture et avait accès aux informations les plus sensibles. Il avait la permission appropriée, même s’il était connu qu’il s’était converti à l’islam. Il avait notamment les adresses de tous les employés du département.
Il est d’autant plus surprenant que les « alertes rouges » aient été allumés plus d’une fois. Un employé a déclaré qu’après l’attentat terroriste perpétré à Charlie Hebdo, où les islamistes avaient tué 12 personnes en janvier 2015, Harrpon s’était exclamé «Bravo! Quelques mois plus tard, ce membre du réseau islamiste écrivait sur Facebook que « la France figure en tête de la liste des pays islamophobes en Europe ». Mais ces signaux ne sont pas parvenus aux services spéciaux et ne sont connus que maintenant, après le meurtre de quatre policiers.
Il s’est comporté « poliment, modestement et respectueusement ». Pour des raisons évidentes, il n’était pas trop sociable (étant sourd), mais toujours de tout cœur serré la main de ses collègues. Mais pas aux femmes, pour lesquelles il a déjà été appelé à parler au chef du département.
Selon Actu 7, Harpon avait prémédité ses actes de barbaries. Il a acheté deux couteaux en métal, moins d’une heure avant l’attaque, qu’il a dissimulé pour rentrer dans la préfecture de police.
Le major de police de 50 ans a été égorgé par le tueur. La seconde victime, un gardien de la paix de 38 ans, a reçu de « multiples coups de couteau » au thorax et à l’abdomen a indiqué le magistrat, qui évoque une scène d’une « extrême violence ».
Un adjoint administratif de 37 ans a ensuite été lui aussi poignardé à mort dans un autre bureau. L’assaillant a alors tenté de pénétrer dans un local qui était fermé, où se trouvait trois autres fonctionnaires, en vain. Il a poursuivi son parcours.
Dans l’escalier menant à la cour de la préfecture, il a poignardé une gardienne de la paix de 39 ans qui est décédée des suites de ses blessures. Il a ensuite attaqué une adjointe administrative qui a été grièvement blessée à la gorge. Son pronostic vital n’est plus engagé a précisé Jean-François Ricard.
L’assaillant s’est ensuite retrouvé face à une personne « qui a tenté de le raisonner ». Un gardien de la paix lui a alors demandé de poser son arme à plusieurs reprises. Le tueur « avançait lentement et s’est mis à courir » vers le policier, qui a ouvert le feu à deux reprises « pour le neutraliser ».
Il adhérait à une « vision radicale de l’islam », a dit le procureur. Il était converti à l’islam depuis une dizaine d’années. Il y aurait eu « des contacts entre [lui] et certains individus de la mouvance salafiste », a-t-il ajouté.
Les premières investigations ont relevé son « approbation de certaines exactions commises au nom de cette religion », « son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes », « sa justification » des attentats de Charlie Hebdo en 2015, « son changement d’habitude vestimentaire depuis quelques mois », a expliqué le procureur antiterroriste.
Au total, l’attaque du tueur a duré 7 minutes.
Auparavant, entre 11h21 et 11h50, Mickaël Harpon a échangé 33 SMS avec sa femme. Des propos « exclusivement religieux ». L’un se terminait par « Allah Akbar », un autre par : « Suit notre prophète bien-aimé Mohamed et médite le Coran ».