Attentat Ă  Ramot : La mĂšre m’a regardĂ© et m’a demandĂ© – est-il vivant ?

Monologue glaçant d’un volontaire de Zaka.

« La mĂšre m’a regardĂ© et m’a demandĂ© – est-il vivant ? À l’intĂ©rieur de mon cƓur, j’étais brisĂ©, je savais la vĂ©ritĂ© mais elle ne savait pas comment allaient ses enfants. J’étais fort et je n’ai pas Ă©clatĂ© en sanglots , lui montrant la terrible nouvelle. »

Benzi Lizarovich, volontaire de Zaka, qui est arrivĂ© et s’est occupĂ© de la scĂšne de l’attaque grave ce vendredi a tĂ©moignĂ© :

« J’ai reçu l’information sur l’attaque au rĂ©seau de communication du MADA et Zaka, j’étais chez moi Ă  Givat Zeev et j’ai immĂ©diatement pris la moto de Zaka et j’ai conduit jusqu’au lieu de l’attentat. Malheureusement, l’enfant Ă©tait sans vie et nous n’avions qu’à le recouvrir d’un sac Zaka. Le reste des victimes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es de la scĂšne dans des ambulances, certaines dans une Ă©tat grave »

Le corps du petit garçon a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  l’ambulance de ZAKA sur les lieux, un autre volontaire de ZAKA, le rabbin Israel Wertheimer, m’appelle et me demande, c’est la mĂšre qui est lĂ . Un officier de police a dĂ©clarĂ© que si quelqu’un reconnaissait l’enfant comme le sien sur la scĂ©ne de l’attaque, nous le relĂącherions immĂ©diatement pour l’enterrement. Sinon, nous devrons l’amener Ă  Abu Kabir (pour autopsie). C’est lĂ  que le rabbin IsraĂ«l et moi avons commencĂ© Ă  chercher des voisins et mĂȘme Ă  localiser la mĂšre.
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Un voisin qui habite dans l’immeuble s’est approchĂ© de moi et m’a donnĂ© les noms des enfants, j’ai demandĂ© si la mĂšre Ă©tait lĂ  et il m’a rĂ©pondu – oui et nous a amenĂ©s Ă  elle. Elle Ă©tait entourĂ©e de voisins qui venaient l’accompagner dans ces moments difficiles. Nous l’avons approchĂ©e et lui avons demandĂ© : Êtes vous la mĂšre ? Elle rĂ©pond oui. Puis soigneusement nous lui avons dit que dans quelques minutes nous l’appellerons, l’officier et nous voulions lui parler.

Elle me regarde dans les yeux et me demande : « Mon fils est-il vivant ? Comment va-t-il ?

J’ai regardĂ© mon ami Rabbi Yisrael Wertheimer et il me regarde avec un signe de ce qu’on doit lui rĂ©pondre. Je lui ai rĂ©pondu : « Nous avons besoin de priĂšres, nous le saurons bientĂŽt. »

Dans nos cƓurs, nous savions qu’il n’était plus en vie. À l’intĂ©rieur de mon cƓur, j’étais brisĂ© – je me suis abstenu de fondre en larmes Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Des larmes coulaient de mes yeux. Enfin, nous avons envoyĂ© l’ambulance ZAKA Ă  Shamgar sur ordre de la police pour y faire l’identification, la mĂšre a Ă©tĂ© envoyĂ©e dans un vĂ©hicule spĂ©cial avec une Ă©quipe de personnel mĂ©dical qui Ă©tait avec elle au moment difficile fin de recevoir les nouvelles amĂšres et un policier qui l’attendait dĂ©jĂ  sur les lieux pour l’identification de la victime et de la nouvelle.

La mĂšre a rĂ©pondu: « Qu’y a-t-il Ă  dire? Je remercie beaucoup Dieu d’avoir reçu cet enfant pendant 5 ans, j’ai renvoyĂ© un sacrifice Ă  Dieu. »

Le commandant de Zaka, Benzi Oering et le volontaire Moti Fried, qui Ă©taient Ă  Shamgar lorsqu’ils ont reçu la nouvelle, ont Ă©clatĂ© en sanglots. Pendant tout le Shabbat, j’ai pensĂ© Ă  la mĂšre qui me regardait et me demandait : « Mon fils est-il vivant ? ».


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