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Selon les données d’occupation hôtelière du premier trimestre 2025, Nazareth est la ville touristique la plus touchée ces 18 derniers mois. La ville, qui repose principalement sur le tourisme international, affiche un taux d’occupation de seulement 20 %. Tibériade et Jérusalem montrent également des taux faibles, tandis qu’Eilat est en tête avec le taux d’occupation le plus élevé du pays.

Déjà un an et demi se sont écoulés depuis le début de la guerre « Épées de fer », et l’industrie hôtelière israélienne ne s’est toujours pas remise. Aujourd’hui, seuls quelques centaines d’évacués du nord du pays séjournent dans des hôtels, et les taux d’occupation restent faibles dans la plupart des régions.

Au premier trimestre 2025, on a enregistré environ 544 000 nuitées de touristes, soit une baisse de 76 % par rapport à la même période en 2023, avant la guerre.

Nazareth a subi la plus forte chute, avec seulement 20 % d’occupation, contre 60 % en 2019, année record.
À l’inverse, Eilat a atteint 65 %, proche de son niveau de 2019 (69 %).

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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D’autres chiffres :

  • Mer Morte et Herzliya : environ 53 %
  • Haïfa : environ 52 %
  • Netanya : environ 51 %
  • Tel Aviv : seulement 44 % (contre 64 % en 2019)
  • Tibériade : 40 % (contre 52 %)
  • Jérusalem : 36 % (contre 65 %)

Sivan Dattoker, directrice générale de l’Association des hôtels d’Israël, a déclaré :

« La situation est critique dans les villes dépendant du tourisme étranger, et Nazareth en particulier. Les petits et moyens hôtels sont en grand danger. Sans touristes étrangers, ils risquent de disparaître, et la ville pourrait bientôt se retrouver sans hôtels.

Nous appelons les autorités à lancer dès maintenant des plans pour restaurer l’image d’Israël dans le monde, afin de favoriser la reprise du tourisme international. »