La question de savoir si l’ambassade américaine à Tel-Aviv doit être transférée en Israël a fait l’objet de discussions qui durent depuis des décennies et qui sont régulièrement débattues tous les six mois aux États-Unis. Mais si un comité du Congrès intervient, ce processus peut enfin prendre fin. Le comité a entendu le témoignage mercredi (8 novembre) sur la question du déménagement de l’ambassade américaine à Tel Aviv à Jérusalem.
Une législation a déjà été adoptée en 1995 pour mandater le transfert vers la capitale israélienne. Mais une faille a été soigneusement insérée dans le projet de loi à l’époque pour permettre à chaque président de retarder le déménagement sur la base de la «sécurité nationale».
L’audience de cette semaine visait à examiner les témoignages sur ce point et à déterminer si, en fait, il y avait une raison – y compris celle de la sécurité nationale qui empêche que la décision puisse aller de l’avant.
Le Comité de surveillance et de réforme du gouvernement de la Chambre, dirigé par le représentant américain Ron DeSantis (R-FL), a entendu le témoignage de Dore Gold, président du Centre des affaires publiques de Jérusalem, ancien ambassadeur américain aux Nations Unies John Bolton et plusieurs autres familier avec la situation au Moyen-Orient.
Bolton a dit qu’il croit que reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et relocaliser l’ambassade «sur le territoire souverain incontestablement israélien serait raisonnable, prudent et efficace pour le gouvernement des États-Unis».
Bolton a soutenu que dans le monde entier l’ambassade américaine dans presque tous les autres pays reconnus par l’Amérique, est [situé] dans la capitale du pays hôte.
« La relocalisation de l’ambassade ne nuirait pas aux négociations sur le statut final de Jérusalem ou sur le processus de paix au Moyen-Orient, ni ne nuirait à nos relations diplomatiques entre les pays à majorité arabe ou musulmane.
« En fait, par sa reconnaissance honnête de la réalité, de déplacer l’ambassade aurait un impact positif global sur les efforts diplomatiques américains », a-t-il dit.