Pour les dirigeants de lâAutoritĂ© palestinienne, la paix avec IsraĂ«l ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que dans un Ătat palestinien «judenfrei» â un Ătat sans juif, ethniquement nettoyĂ© des plus de 800 000 juifs vivant actuellement en JudĂ©e, Samarie et JĂ©rusalem, rapporte les mĂ©dias palestiniens.
LâONG PMW, qui traduit les mĂ©dias arabes en anglais pour souligner les revendications incendiaires des dirigeants palestiniens, a soulignĂ© un rĂ©cent discours du vice-Premier ministre et porte-parole prĂ©sidentiel de lâAutoritĂ© palestinienne, Nabil Abu Rudeina, qui a dĂ©clarĂ© : «Les [colonies israĂ©liennes ] disparaĂźtront Ă la fin. Il nây aura pas de paix tant quâil y aura une seule colonie sur les terres palestiniennes. Tout comme les colonies ont Ă©tĂ© retirĂ©es de Gaza, elles le seront de la Cisjordanie. «Â
Il a poursuivi, «soit une paix basĂ©e sur un Ătat [palestinien] indĂ©pendant et pleinement souverain avec JĂ©rusalem-Est comme capitale et sans colons ni colonies, soit il nây aura ni sĂ©curitĂ©, ni stabilitĂ©, ni paix».
Palestine Media Watch a soulignĂ© les commentaires, affirmant que les affirmations de Rudeina Ă©quivalaient Ă un appel Ă un Ătat Judenfrei. Non seulement cela, mais ils sont basĂ©s sur un faux rĂ©cit historique, a dĂ©clarĂ© lâONG.
« Pour comprendre lâapproche de lâAutoritĂ© palestinienne, il est important de souligner deux points critiques », a dĂ©clarĂ© PMW dans un article sur son site Internet.
«Le pilier de la revendication de lâAutoritĂ© palestinienne est basĂ© sur le discours palestinien qui dĂ©finit la     « Cisjordanie »et« JĂ©rusalem-Est »comme des « terres palestiniennes ». Tandis que la dĂ©finition dâAbu Rudeina des «terres palestiniennes» reflĂšte le rĂ©cit souvent rĂ©pĂ©tĂ© de lâAutoritĂ© palestinienne, elle manque de toute vĂ©racitĂ© historique. A aucun moment «la Cisjordanie» et «JĂ©rusalem-Est» nâont Ă©tĂ© sous contrĂŽle «palestinien» ou ne faisaient partie dâun Ătat «palestinien» indĂ©pendant ».
Palestine Media Watch (PMW) note que mĂȘme la rĂ©solution 242 du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations Unies, Ă laquelle les Palestiniens se rĂ©fĂšrent Ă tort comme le fondement de leur affirmation selon laquelle ces zones sont des «terres palestiniennes», ne mentionne pas, pas mĂȘme une fois, le mot «Palestine».
Historiquement, depuis lâexpulsion du peuple juif par lâEmpire romain, toute la superficie du Jourdain Ă lâest jusquâĂ la mer MĂ©diterranĂ©e Ă lâouest, du Liban au nord Ă la mer Rouge au sud, relevait de la domination des Ă©changeurs conquĂ©rants, a rapportĂ© PMW.
DĂ©taillant lâhistoire de la rĂ©gion, PMW a ajoutĂ© : « Le rĂ©cit palestinien nie les faits historiques et rejette toute approche pragmatique selon laquelle la JudĂ©e, la Samarie et JĂ©rusalem-Est font partie de la patrie juive. »
LâONG a insistĂ© sur le fait que cette approche Ă©tait absolument inacceptable car, en appelant Ă lâexpulsion de 100% des Juifs, elle allait plus loin que lâapartheid sud â africain qui interdisait aux Sud-Africains noirs dâacheter ou de louer des terres dans 93% de lâAfrique du Sud.
«Ătant donnĂ© que les Juifs rĂ©sidaient de maniĂšre incontestable dans les zones quâAbou Rudeina revendique dĂ©sormais comme des âterres palestiniennesâ exclusivement arabes, il est clair que la demande que les Juifs soient dĂ©pouillĂ©s de tous leurs droits historiques et lĂ©gaux nâest pas une revendication valable Le seul but est de crĂ©er un Ătat qui soit «judenfrei» », a Ă©crit PMW.
« Il va sans dire que conditionner la paix israĂ©lo-palestinienne Ă la rĂ©alisation dâun faux rĂ©cit historique qui exige lâexpulsion de plus de 800 000 Juifs de leurs foyers nâest pas et ne peut pas ĂȘtre une position Ă laquelle la communautĂ© internationale devrait sâidentifier. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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