Une autre complication pour des Israéliens dans la contrebande de la plante vers des pays d’Europe où elle est illégale. Trois jeunes femmes, dont deux mineures, ont été arrêtées à l’aéroport en France et pointées du doigt le transitaire qui les surveillait, également un Israélien.
Les suspects sont issus de familles religieuses difficiles et environ 40 kilos de khat ont été retrouvés dans la valise de chacun d’eux. Tous les quatre seront traduits devant un juge à Paris demain. S’ils sont reconnus coupable, le transitaire risque une lourde peine : les autorités françaises pourraient l’inculper de crime organisé, car plus de deux personnes étaient impliquées.
L’avocat Mordechai Tzivin, qui représente volontairement les détenus, a déclaré qu’il « fait confiance aux forces de l’ordre en France pour conclure qu’ils ne sont pas coupables ».
Ces dernières années, des dizaines de jeunes Israéliens ont été arrêtés dans divers pays européens pour contrebande de khat, considéré comme une drogue illégale sur le continent. Rien qu’en France, 25 Israéliens ont été arrêtés ces deux dernières années pour des délits similaires, dont le dernier remonte à la semaine dernière. Malgré les enquêtes du ministère des Affaires étrangères à ce sujet, l’État n’a pas agi de manière adéquate pour éradiquer le phénomène.
L’effet du khat est proche de celui des amphétamines (soulager la fatigue et la faim) et induit une accélération du rythme cardiaque, de l’hypertension, une accélération de la respiration, de l’hyperthermie et une mydriase.
Son usage régulier entraîne des risques d’accoutumance — voire une toxicomanie —, une tolérance croisée avec les amphétamines et peut provoquer une dénutrition.
À long terme, des modifications de l’humeur, des délires, des troubles du sommeil, des troubles de l’appareil digestif et troubles sexuels voire des syndromes coronariens aigus sont signalés.