Le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a été interviewé dimanche par le Jerusalem Post à New York. Au début de son intervention, le ministre de la Défense a parlé de la catastrophe qui a tué 10 adolescents dans la région de l’Arava:

«Je voudrais tout d’abord exprimer mes condoléances aux familles des victimes. Ce n’est pas le moment ni l’endroit pour commencer à en parler et faire les gros titres, les autorités compétentes continuent leur enquête. Il n’y a pas lieu maintenant à la polémique, nous devons combattre les accusations, nous devons attendre et laisser les autorités terminer leur travail.»

Le ministre de la Défense s’est concentré principalement sur la menace iranienne et a déclaré que nous avions trois problèmes: L’Iran, l’Iran et l’Iran.

Liberman a expliqué que « l’Iran veut essayer de déstabiliser toute la région, non seulement en Israël mais au Yémen, au Liban, en Irak et en Syrie. L’Iran soutient et crée des prête-noms autour d’Israël, comme le Hezbollah, le Jihad islamique et le Hamas. Tout ce monde n’existerait même pas une semaine sans plus de 85% du budget du Hezbollah qui vient d’Iran.  »

Liberman a déclaré qu’Israël est déterminé à éviter à tout prix le recours à l’Iran et la Syrie. «L’Iran tente de faire de  la Syrie le front de base contre Israël. Nous ne le permettrons pas. Israël conservera la liberté des campagnes d’action dans toute la Syrie, nous n’avons pas l’intention d’affronter les Russes et nous n’avons pas l’intention d’intervenir dans les affaires civiles de la Syrie, mais si quelqu’un pense que des missiles en Syrie seront utilisés contre des villes israéliennes, ou même contre nos avions, il ne fait aucun doute que nous agirons fermement.»

Liberman a également abordé la remise en cause de l’accord nucléaire avec Téhéran, attendant avec impatience la décision du président américain Donald Trump et a dit: «Elle ne nous appartient pas. Cette décision est Américaine… Nous pouvons parler de notre position et selon nous c’est un très mauvais accord, et si quelqu’un sort de l’accord, bien sûr, il obtiendra notre plein soutien».

Lieberman a expliqué que «le souci principal de l’Iran est l’argent et l’accord nucléaire qui lui promet beaucoup d’argent. Si les États-Unis se retirent de l’accord, l’économie iranienne souffrira d’un coup, ce qui nuira à sa capacité de continuer à soutenir les activités terroristes et anti-israéliennes».