Aveu iranien : les Gardiens de la Révolution ont utilisé leurs familles comme boucliers humains

Un haut responsable des Gardiens de la RĂ©volution iranienne a reconnu dimanche que plusieurs commandants du rĂ©gime avaient laissĂ© leurs familles Ă  la maison pendant les frappes israĂ©liennes, convaincus que Tsahal ne viserait pas des civils. Un aveu glaçant qui confirme ce que JĂ©rusalem dĂ©nonce depuis des annĂ©es : l’Iran se cache derriĂšre ses propres enfants.

L’information est passĂ©e presque inaperçue dans les mĂ©dias iraniens, mais elle n’a pas Ă©chappĂ© aux observateurs. Dans une dĂ©claration rapportĂ©e par plusieurs chaĂźnes locales, le coordinateur des opĂ©rations des Gardiens de la RĂ©volution a expliquĂ© que, lors des derniĂšres attaques israĂ©liennes, « les commandants n’ont pas fui ». Selon lui, leur dĂ©cision reposait sur une hypothĂšse : « IsraĂ«l ne frappera pas les maisons, car il ne cible pas les femmes et les enfants. »

L’intention Ă©tait sans doute de souligner le courage des officiers. Mais le rĂ©sultat est inverse : cet aveu rĂ©vĂšle un cynisme stratĂ©gique d’une ampleur inĂ©dite. Les familles des officiers ont Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment maintenues dans leurs domiciles, transformĂ©es en boucliers humains involontaires.

Le double langage d’un rĂ©gime aux abois

En tentant de prĂ©senter ses dirigeants comme courageux, TĂ©hĂ©ran admet implicitement sa propre lĂąchetĂ©. Car laisser volontairement des familles exposĂ©es Ă  des bombardements, c’est reconnaĂźtre que la vie des siens devient un outil politique.
Ce comportement illustre une doctrine profondĂ©ment amorale, oĂč la propagande remplace la compassion et oĂč la peur devient un instrument de pouvoir.

« Ces propos rĂ©vĂšlent une perversion morale du rĂ©gime, qui ne recule devant rien pour se protĂ©ger », a dĂ©clarĂ© un analyste militaire israĂ©lien Ă  Infos-Israel.News. « Ils savent qu’IsraĂ«l respecte les lois de la guerre, et ils s’en servent pour dissimuler leurs activitĂ©s militaires au milieu des civils. »

Cette technique n’est pas nouvelle. Elle est au cƓur de la stratĂ©gie iranienne et de ses proxies rĂ©gionaux – du Hezbollah libanais au Hamas Ă  Gaza. Tous exploitent la sensibilitĂ© humanitaire occidentale pour dissuader les ripostes israĂ©liennes et pour façonner la narration internationale.

IsraĂ«l face Ă  l’hypocrisie internationale

Cet aveu tombe Ă  un moment crucial. Depuis plusieurs mois, IsraĂ«l fait face Ă  une campagne diplomatique intense visant Ă  limiter ses frappes prĂ©ventives en Syrie et en Iran. Les capitales europĂ©ennes et mĂȘme Washington ont appelĂ© Ă  « la retenue » pour Ă©viter « l’escalade ».

Mais ce tĂ©moignage officiel iranien balaie toute ambiguĂŻtĂ© : l’Iran instrumentalise dĂ©libĂ©rĂ©ment les civils, en pariant sur la moralitĂ© israĂ©lienne.
Alors que Tsahal cible des infrastructures militaires avec une précision chirurgicale, le régime des mollahs continue de placer ses arsenaux, ses états-majors et ses laboratoires sous les écoles, les mosquées ou les appartements privés.

Le ministre israélien de la Défense a réagi fermement :

« Les terroristes iraniens ne sont pas des martyrs, ce sont des manipulateurs. Ils utilisent leurs enfants comme remparts. Et le monde doit le savoir. »

L’Iran, victime de sa propre propagande

L’aveu du commandant iranien n’a pas seulement une valeur morale. Il rĂ©vĂšle aussi une faille dans la communication du rĂ©gime. En cherchant Ă  se dĂ©fendre des critiques internes, TĂ©hĂ©ran a exposĂ© au grand jour son propre mĂ©pris pour la vie humaine.

Pour la population iranienne, dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©e par les sanctions, la rĂ©pression et la corruption, cette confession sonne comme un scandale. Des voix s’élĂšvent sur les rĂ©seaux sociaux persanophones :

« Nos dirigeants se protÚgent derriÚre nos mÚres et nos enfants », écrit un internaute sur Telegram.

Ce genre de rĂ©action, bien que rapidement censurĂ©, tĂ©moigne d’une lassitude croissante face Ă  un pouvoir qui se prĂ©sente en victime tout en transformant son peuple en cible.

Le masque tombe

En IsraĂ«l, cette rĂ©vĂ©lation confirme une intuition ancienne : la bataille contre l’Iran n’est pas seulement militaire, mais morale. L’État hĂ©breu affronte un rĂ©gime qui n’a plus de limites Ă©thiques et qui calcule la guerre comme une Ă©quation de communication.

Ce n’est pas un hasard si les frappes israĂ©liennes des derniĂšres semaines ont visĂ© les centres logistiques plutĂŽt que les quartiers rĂ©sidentiels.
Jérusalem sait que le monde regarde, mais elle sait aussi que le silence tue.

Dans le conflit qui se dessine entre la vĂ©ritĂ© et la propagande, cet aveu iranien restera une preuve – celle d’un rĂ©gime prĂȘt Ă  sacrifier les siens pour prĂ©server son pouvoir.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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