« Il faut faire attention à ne pas s’habituer aux guerres de luxe. (il faut quand même rappeler, qu’une femme israélienne a été tuée dans cette guerre de « luxe’) .Ce ne sont pas les guerres qui caractérisent notre région. Il n’y a plus de guerres comme les guerres de six jours. Il faut faire attention à ce que le public ne se leurre pas. Cette guerre est une promenade au soleil comme c’était le cas maintenant, ce n’est pas une guerre avec le Hezbollah, ni avec le Hamas, ni avec les Iraniens. Nous avons mené une bonne opération militaire contre une organisation secondaire dans une arène secondaire, la plus faible de nos ennemis. Bien qu’il ait subi un coup dur, nous devons comprendre cela », dit Benyahu à propos de l’opération Magan et Arrow et de l’atmosphère publique qui s’y rapporte.
« Tous ces rounds contre le Jihad islamique sont une stratégie des derniers gouvernements, qui n’a en réalité aucune stratégie. Contrairement au Jihad islamique, le Hamas a quatre freins : l’Egypte, qui fait contrepoids à la Jordanie, le départ des travailleurs vers Israël, qui est critique pour l’économie, l’entrée de marchandises et de carburant dans la bande de Gaza, et la responsabilité civile de ses résidents, car ils sont souverains. »
« Le principal problème d’Israël, c’est l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, Israël et les villes concernées. Cela ne doit pas être oublié. Quiconque était maintenant assis «dans les gradins» et regardait le match, a vu des capacités de renseignement et des prouesses opérationnelles impressionnantes. Vous pouvez voir comment Tsahal rase toute l’avenue du leadership du Jihad islamique. L’opposition a également obtenu d’excellents résultats », a déclaré Benyahu.
Benyaho conclut : « Si Erdogan perd les élections, la Turquie sera plus laïque et c’est bon pour Israël, mais à mon avis, il n’y aura pas de changement fondamental de politique étrangère même dans une situation où Erdogan gagne. L’intérêt turc est ce qui dictera leur politique étrangère à notre égard. »
