Le général Raymond T. Odiarno, qui a servi en tant que chef de l’armée américaine [armée], revendique la victoire sur Daesh et exige 50.000 soldats de la coalition venant du monde entier, et pas seulement d’origine américaine.
Il a fait valoir que les États-Unis devraient réfléchir pour savoir si l’Irak, en fait, n’a pas été divisé en trois parties. Chiites, sunnites et kurdes. Il pointe du doigt l’Iran comme étant le principal agresseur au Moyen-Orient.
Odiarno a déclaré que le retrait [de l’Irak] a rendu difficile, voire rendu impossible à l’administration américaine, de procéder à une évaluation indépendante de ce qui se passe sur le terrain, avec l’aliénation de la population sunnite après la montée d’ISIS.
« Nous avons perdu notre réseau de renseignements humains sur le terrain », a-t-il dit. «Donc, quand nous sommes sortis (l’armée américaine), nous avons perdu. Nous devons donc compter sur les Irakiens. Ils recueillent des renseignements, mais ils sont différents de ce que nous recherchons et ils cherchent des choses différentes. »
Quand il était en Irak, Odiarno a rencontré Omar al-Baghdadi, chef de Daesh. A cette époque, il fabriquait des bombes qui avaient pour cible unique, les petits quartiers de Bagdad. « Nous l’avons arrêté plusieurs fois, et nous l’avons libéré et puis tout à coup, je l’ai vu à la télévision proclamant Daesh … ».