L’émission « Hors Série » a récemment servi de tribune à un spectacle consternant où le député LFI Aymeric Caron et le cinéaste israélien antisioniste Eyal Sivan se sont livrés à un exercice de déconstruction aussi malhonnête que pernicieux du traitement médiatique des communautés juive et musulmane en France, surtout depuis le 7 octobre.
Caron, fidèle à ses obsessions, s’en est pris à ce qu’il qualifie de « surreprésentation » juive dans les médias français. Avec un aplomb glaçant, il ose : « Ce n’est pas possible qu’un groupe qui représente zéro quelque chose de la population française, c’est-à-dire moins que les handicapés, ait autant de place. » Non content de réduire la communauté juive française à une fraction statistique indigne d’intérêt, Caron valide implicitement l’idée nauséabonde que les Juifs seraient omniprésents dans les sphères médiatiques parce qu’ils détiendraient une forme de pouvoir occulte. Un classique du fantasme antisémite, déguisé ici sous des airs de critique des élites.
Cerise sur le gâteau, Caron théorise un « antisémitisme paradoxal » : selon lui, les Juifs auraient de la visibilité non pas parce qu’ils sont légitimes à s’exprimer, mais parce que les médias auraient intériorisé une forme d’antisémitisme qui les pousserait à s’allier avec ce prétendu pouvoir juif. Un raisonnement délirant qui confond visibilité, compétence et conspiration, tout en blanchissant les véritables fauteurs de haine.
Quant à Eyal Sivan, il n’a pas été en reste, cautionnant ces propos et suggérant qu’il existerait dans les rédactions des « listes » secrètes de personnalités juives à convoquer lors des débats sur Israël et Gaza. Cette idée sordide, qui évoque les pires heures de l’histoire européenne, n’a pas semblé troubler ni l’animateur ni les participants. Pourtant, parler ainsi de « fichage » ou de quotas invisibles, c’est alimenter sans vergogne la rhétorique des extrêmes et des complotistes.
Le cas de Tomer Sisley, acteur et citoyen français, a été cité comme exemple aberrant par Caron, qui feint de s’interroger sur les raisons de son invitation médiatique après le 7 octobre. Le fait que Sisley soit israélien d’origine, concerné par la tragédie, semble illégitime pour Caron, alors que, paradoxalement, personne ne trouve à redire lorsque des porte-parole palestiniens ou pro-palestiniens envahissent les plateaux.
En réalité, ce discours puant d’une gauche radicale gangrenée par l’antisionisme et l’obsession du « lobby juif » révèle une chose : une haine camouflée sous des habits critiques, où l’antisémitisme moderne s’habille d’antimédias, de pseudo-égalité et de statistiques biaisées. Mais jamais, jamais Caron ou Sivan ne s’indignent de la surreprésentation des islamistes médiatiques ou de ceux qui, sur nos plateaux, relativisent ou justifient les massacres du Hamas.
À l’heure où l’antisémitisme flambe en France, où des drapeaux israéliens sont brûlés, où des élèves juifs doivent fuir certains lycées, il est criminel de nourrir les fantasmes sur le « pouvoir juif » et la « surreprésentation ». Car ces discours-là, eux, ne restent pas dans les studios : ils tuent dans les rues.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas