La panique grandit dans la bande de Gaza à l’approche de la fin de la trêve humanitaire ; Israël estime que les combats pourraient reprendre dès ce samedi. La population civile du secteur tente de s’approvisionner le plus possible en nourriture, la criminalité s’est intensifiée et les attaques contre les camions d’aide humanitaire sont devenues plus fréquentes.

Selon des sources palestiniennes, dans la bande de Gaza, en particulier dans le sud, la situation est tendue en matière de criminalité : les citoyens, paniqués par le manque de nourriture et d’articles ménagers de première nécessité, volent des camions transportant de l’aide humanitaire.

Sur les réseaux sociaux, les habitants de Gaza se plaignent que la distribution de l’aide humanitaire dans le secteur soit contrôlée par une « mafia » composée d’anciens policiers du Hamas  qui, à cause des combats, n’ont pas reçu de salaire depuis près de 2 mois et tentent désormais de nourrir leurs familles par la force, privant de nourriture les civils ordinaires.

Quelques jours plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait mis en garde contre le risque de famine dans la bande de Gaza, soulignant que les approvisionnements alimentaires étaient totalement insuffisants pour lutter contre la malnutrition et les pénuries constatées par son personnel dans les camps de réfugiés et les refuges gérés par l’ONU. 

Dans un communiqué, le PAM s’est dit préoccupé par le risque croissant de famine auquel les habitants de Gaza, en particulier les femmes et les enfants, seront confrontés si l’accès continu à la nourriture n’est pas garanti.Bien evidemment, ce ne sera pas le Hamas qui sera accusé mais toujours et encore Israel.