Selon le modèle approuvé par le gouvernement Bennett-Lapid en août de l’année dernière, chacun des 120 députés pouvait visiter ces prisonniers dans les prisons en soumettant une pétition au bureau du secrétaire à la sécurité intérieure.
Ben-Gvir revient sur cette décision et instaure un nouvel ordre : seul un représentant de la faction de chaque parti pourra visiter les terroristes purgeant leur peine. Les anciennes règles ne s’appliqueront qu’aux délinquants criminels.
Le contexte de la question est le suivant : en 2016, la commission parlementaire de la Knesset a interdit aux députés de rendre visite à ceux qui purgent une peine en vertu d’articles terroristes après que le député arabe Basel Ghattas a tenté d’introduire clandestinement des téléphones portables dans la prison.
Une requête contre cette décision a été déposée auprès de la Haute Cour de justice et, en 2019, le ministre Erdan a autorisé les députés à visiter les prisons, mais avec des restrictions. Le conseiller juridique de la Knesset a déclaré à l’époque que cela ne permettait pas aux législateurs de contrôler le système pénitentiaire. En conséquence, le ministre de la Sécurité intérieure de Bennett, Omer Bar-Lev, a levé les dernières restrictions.
Maintenant, Ben-Gvir ramène la situation à celle qui était sous l’ancien gouvernement du Likoud. Il a déclaré qu’à son avis, les visites de députés apportent un soutien moral aux prisonniers terroristes et encouragent l’incitation et la propagande à la terreur.