La ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, a lancé « מרגישים בבית », un nouveau programme qui apporte pour la première fois une réponse spécifique et ciblée aux besoins uniques des enfants et des jeunes immigrants de France afin de renforcer leur intégration dans la société israélienne.
Dans le même temps, l’accent est mis sur les activités d’intégration dans un programme unique au sein des classes, centre d’apprentissage, mouvements de jeunesse et des conseils personnalisés.
Le nouveau programme apportera une réponse spécifique et ciblée aux besoins uniques de ces jeunes, dans le but de renforcer leur intégration dans la société israélienne. Cela fait suite à des données négatives sur le manque d’intégration au cours de la dernière décennie.
Le ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, est le responsable du programme « מרגישים בבית »:
Le programme comprendra cinq étapes principales :
1 – Chaque enfant de la 4ème à la 8ème année sera encadré (CM1 à la 3 éme)
2 – La nomination d’un coordinateur désigné pour les immigrés de France
3 – Participation à des centres d’apprentissage
4 – Encouragement de la jeunesse à s’intégrer dans les mouvements de jeunes (de la 7ème à la 10ème année de la cinquième à la première)
5- Un programme de leadership social pour les 9ème et 12éme (de la 3ème à la terminale)
Le programme, qui a été élaboré en coopération avec l’organisation faîtière des immigrés français en Israël « Qualita » se déroulera dans des centres communautaires (Matnass) dans trois villes : Jérusalem, Netanya et Ashdod où la population d’immigrés en provenance de France est la plus nombreuse.
Cette année, le programme couvrira 2 000 personnes. Les jeunes et les enfants, qui constituent 80% de la population cible parmi les immigrants de France qui ont des difficultés d’intégration.
Le changement de nombres d’heures d’étude entre la France (longue journée) et l’absence d’activités en Israel après l’école qui termine plus tôt ont conduit à un « décrochage scolaire » relativement élevé chez les jeunes immigrants de France.
De plus, dans certaines familles, au moins un parent travaille toujours en France, ce qui crée une complexité familiale. Selon les données, environ 10% des Français immigrés en Israël sont inscrits auprès des services sociaux et ont besoin d’assistance, 11% sont rentrés en France et beaucoup d’autres répondent à la définition du « déclin discret ».
« Au-delà des défis de l’adaptation linguistique et culturelle, les immigrés français sont confrontés à de nombreux défis éducatifs et dans l’enseignement », déclare Ariel Kendall, PDG de l’organisation faîtière des immigrés français. « Les jeunes sont également confrontés à des problèmes d’identité et de statut social. «
Aviad Friedman, président de l’Association israélienne des centres communautaires, a déclaré : » Les familles d’immigrés français sont un élément indissociable de la société israélienne et nous devons faciliter autant que possible leur intégration dans la communauté. L’éventail d’activités, le contenu diversifié et les professionnels permettront la création d’un filet de sécurité social-communal pour les enfants et leurs parents. «