La campagne du président américain Joe Biden en 2020 promet de rouvrir le consulat américain à Jérusalem-Est qui a été fermé pendant l’ère de l’ancien président américain Donald Trump. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett s’oppose à cette décision, rapporte le correspondant de la Douzième chaîne, Amit Segal.
Le consulat de Jérusalem-Est, qui a été initialement créé pour servir exclusivement la population « palestinienne », effacerait l’accomplissement historique de Trump de reconnaître une Jérusalem unie comme capitale d’Israël.
Un consulat à Jérusalem-Est ferait remonter les relations entre Washington et Jérusalem huit ans après l’ère Obama, lorsque Washington a reconnu Tel-Aviv, et non Jérusalem, comme la capitale d’Israël.
Après que Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, Biden a maintenant besoin du consentement d’Israël pour rouvrir le consulat. Mais selon le rapport, Bennett préférerait également éviter d’embarrasser Biden. La question est actuellement en discussion entre les deux parties.
En entendant parler du développement, le président du parti sioniste religieux, Bezalel Smotrich a écrit sur Twitter : « Dans le cadre des efforts de Biden pour effacer les réalisations de Trump, Biden va de l’avant avec un plan de réouverture du consulat américain pour les Palestiniens à Jérusalem et, par conséquent, annulant la reconnaissance d’une Jérusalem unie comme capitale d’Israël.
Smotrich pense que Bennett acceptera les objectifs de Biden en ajoutant : » Pour l’instant, le gouvernement de gauche de Bennett-Lapid-Abbas suit le courant et divise Jérusalem. «
Des signes clairs d’un changement dans l’attitude des États-Unis à l’égard du statut de Jérusalem ont été signalés mardi par lorsqu’un double citoyen né dans la ville judéenne d’Efrat a vu son lieu de naissance sur son passeport changé en « Cisjordanie » lors du renouvellement de son passeport.